22 Novembre 2015
Cet article, publié en 1989, à un moment où la crise actuelle n'avait pas encore pris le tour dramatique qu'elle revêt en novembre 2015, a été publié par l'universitaire très remarquable que fut Jacques Ellul. ( voir sur J. Ellul, en fin d'article ), qui n'avait rien d'un intégriste, évidemment catholique, ( il était protestant ), ni protestant. Ellul s'appuyait sur sa connaissance encyclopédique, et en même temps profonde, de l'histoire, de l'histoire des religions, et de l'histoire du droit. J'ai moi-même, préparant une licence en droit, étudié dans son massif ouvrage Histoire des institutions de l'antiquité (P-U-F ) de la célèbre collection Thémis.
Fasse que les lecteurs du Scrutateur lisent attentivement cet article, et particulièrement ceux qui sont toujours à l'affût d'excuses ( pas d'amalgame, etc ) aux tueurs de Paris, et, ne l'oublions pas D'AILLEURS, au moyen-orient même, des chrétiens, mais aussi des musulmans modérés considérés ( par les islamistes ), comme contaminés par nous. ( Nous reviendrons sur ce sujet, dans un autre article, ce soir ou demain matin ).
Après cet article, vous en trouverez d'utiles précisions sue ce qui sépare l'islam du christianisme. Mais c'est un autre problème.
Bonne, LENTE, ATTENTIVE, et fructueuse lecture.
Le Scrutateur.
http://www.info-sectes.org/islam/ellul.htm
Note d'Info-Sectes: Nous publions cet article sur l'islam du philosophe français Jacques Ellul, paru en 1994 dans le journal protestant "Réforme".
Nous publions cet avis de Jacques Ellul pour alimenter la réflexion sur le statut de l'islam en France. Nous ne souscrivons pas aveuglément à tout ce que Jacques Ellul dit; par exemple nous ne croyons pas légitime de restreindre légalement le prosélytisme de l'islam en France. L'islam n'est pas une "secte" au sens usuel, (bien que l'on puisse en discuter), mais sa dimension parfois "conquérante" et "autoritaire" (en tous cas pour ce qui est de l'islam fondamentaliste) ouvre la question du statut à accorder à l'islam au sein de la laïcité. Mais laissons Jacques Ellul nous parler de l'islam:
"Ce n’est pas une marque d’intolérance religieuse: je dirais "oui", aisément, au bouddhisme, au brahmanisme, à l’animisme..., mais l’islam, c’est autre chose. L'islam est la seule religion au monde qui prétende imposer par la violence sa foi au monde entier.
Je sais qu’aussitôt on me répondra : "Le christianisme aussi !"
Et l’on citera les croisades, les conquistadors, les Saxons de Charlemagne, etc. Eh bien il y a une différence radicale.
Lorsque les chrétiens agissaient par la violence et convertissaient par force, ils allaient à l’inverse de toute la Bible, et particulièrement des Evangiles. Ils faisaient le contraire des commandements de Jésus, alors que lorsque les musulmans conquièrent par la guerre des peuples qu’ils contraignent à l’Islam sous peine de mort, ils obéissent à l’ordre de Mahomet.
Le djihad est la première obligation du croyant musulman. Et le monde entier doit entrer, par tous les moyens, dans la communauté islamique.
Je sais que l’on objectera : "Mais ce ne sont que les 'intégristes' qui veulent cette guerre."
Malheureusement, au cours de l’histoire complexe de l’Islam, ce sont toujours les "intégristes", c’est-à-dire les fidèles à la lettre du Coran, qui l’ont emporté sur les courants musulmans modérés, sur les mystiques, etc.
Déclarer sérieusement qu’en France l’adhésion de "certains musulmans" à l’intégrisme islamique est le résultat d’une crise d’identité est une désastreuse interprétation.
L'intégrisme islamique en Iran, en Syrie, au Soudan, en Arabie Saoudite, maintenant en Algérie est-il une réaction à une crise d’identité?
Non, l’intégrisme islamique est seulement le réveil de la conscience religieuse musulmane chez des hommes qui sont musulmans mais devenus plus ou moins "tièdes".
Maintenant, le réveil farouche et orthodoxe de l'islam est un phénomène mondial. Il faut vivre dans la lune pour croire que l’on pourra "intégrer" des musulmans pacifiques et non conquérants. Il faut oublier ce qu’est la rémanence du sentiment religieux (ce que je ne puis développer ici). Il faut oublier la référence obligée au Coran. Il faut oublier que jamais pour un musulman l’Etat ne peut être laïque et la société sécularisée: c’est impensable pour l'islam.
Il faut enfin oublier comment s’est faite l’expansion de l’Islam du VIe au IXe siècle. Une étude des historiens arabes des VIIe et IXe siècles, que l’on commence à connaître, est très instructive : elle apprend que l’islam s’est répandu en trois étapes dans les pays chrétiens d’Afrique du Nord et de l’Empire byzantin.
Dans une première étape, une infiltration pacifique de groupes arabes isolés, s’installant en paix.
Puis une sorte d’acclimatation religieuse: on faisait pacifiquement admettre la validité de la religion coranique. Et ce qui est ici particulièrement instructif, c’est que ce sont les chrétiens qui ouvraient les bras à la religion soeur, sur le fondement du monothéisme et de la religion du Livre, et enfin lorsque l’opinion publique était bien accoutumée, alors arrivait l’armée qui installait le pouvoir islamique — et qui aussitôt éliminait les Eglises chrétiennes en employant la violence pour convertir à l'islam.
Nous commençons à assister à ce processus en France (les autres pays européens se défendent mieux). Mais c’est du rêve éveillé que de présenter un programme de fédération islamique en France, pour mieux intégrer les musulmans. Ce sera au contraire le début de l’intégration des Français dans l’islam.
La seule mesure juridique valable, c’est de passer avec tous les immigrés un contrat comportant: la reconnaissance de la laïcité du pouvoir, la promesse de ne jamais recourir au djihad (en particulier sous forme individuelle — terrorisme, etc.), le renoncement à la diffusion de l’islam en France. Et si un immigré, beur ou pas, désobéit à ces trois principes, alors, qu’il soit immédiatement rapatrié dans son pays."
Jacques Ellul
Article paru dans l'hebdomadaire Réforme le 15 juillet 1989. Jacques Ellul, juriste, historien, théologien, sociologue, est décédé en 1994. De son vivant, il a publié plus de 600 articles et 48 livres, traduits dans une douzaine de langues, dont plus de la moitié en anglais. De 1953 à 1970 il fut un membre du Conseil National de l'Eglise Protestante Réformée de France. Professeur d'Histoire et de Sociologie des Institutions, à l'Université de Bordeaux, son oeuvre inclut des études sur les institutions médiévales d'Europe, l'effet de la technologie moderne sur la société contemporaine, ainsi que la théologie morale. Jacques Ellul fut reconnu par des cercles académiques américains comme l'un des plus importants penseurs contemporains.
On entend parfois dire que chrétiens et musulmans ont le même Dieu, ou que les différences qui existent entre eux ne sont pas essentielles et ne doivent pas masquer le fait qu'ils affirment les uns comme les autres l'existence d'un Dieu unique. Allah et Dieu seraient donc en quelque sorte des synonymes. Il arrive de même que l'on entende affirmer que christianisme et islam « partagent » Jésus, qu'il appartient aux deux religions. Ce souci de rapprochement, cette recherche de points communs sont très louables : ils procèdent d'une volonté de dialogue, de fraternité, et dénotent généralement chez ceux qui les expriment le voeu de se montrer ouvert et tolérant. Mais sont-ils fondés sur une connaissance des textes et de l'histoire ? Ces vœux ne sont-ils pas des vœux pieux ? Comment l'islam envisage-t-il ses rapports avec le christianisme ? Plus particulièrement, comment le Coran, texte sacré des musulmans, considère-t-il les chrétiens et leurs écritures saintes ?
Jacques Ellul disait que face à l'expansion de l'islam, « il ne faut pas réagir par un racisme, ni par une fermeture orthodoxe, ni par des persécutions ou la guerre. Il doit y avoir une réaction d'ordre spirituel et d'ordre psychologique (ne pas se laisser emporter par la mauvaise conscience) et une réaction d'ordre scientifique. Qu'en est-il au juste ? Qu'est-ce qui est exact ? La cruauté de la conquête musulmane ou bien la douceur, la bénignité du Coran ? Qu'est-ce qui est exact sur le plan de la doctrine et sur le plan de l'application, de la vie courante dans le monde musulman ? » (1)
Les textes sacrés
Remarquons d'abord que les chrétiens et les musulmans n'envisagent pas du tout leurs textes sacrés de la même manière. Pour les premiers, il s'agit de textes révélés, pour les seconds d'un texte éternel, incréé, intouchable. Il y a là différence non négligeable. Les musulmans aussi tiennent qu'ils ont reçu une révélation. Elle est conçue comme la transmission d'un texte préexistant. Dans cette transmission, le prophète ne joue aucun rôle actif. Il ne fait que recevoir des textes (...) qu'il répète comme sous une dictée.
Outre son caractère sacré, une des particularités du Coran est qu'il s'approprie et islamise toute une série de personnages bibliques : Abraham, Isaac, Jacob, Noé, David, Salomon, Job, Joseph, Moïse, Aaron, Zacharie, Jean-Baptiste, Jésus, Elie, Ismaël, Elisée, Jonas et Loth y sont mentionnés (voir par exemple la sourate 6, versets 83 à 86 ), mais en tant que musulmans. La sourate 3, 67, quant à elle, dit explicitement : « Abraham n'était ni juif ni chrétien. Il était entièrement soumis à Allah (musulman) ». Comme le signalent notamment Anne-Marie Delcambre et Daniel Sibony (2) , le texte joue sur le double sens du mot muslim, qui signifie « soumis » et aussi « musulman ». Cette particularité de la langue arabe permet au Coran d'islamiser toutes les grandes figures de la Bible et d'opérer un véritable renversement de la chronologie traditionnelle des religions. Le Coran « accueille » Jésus, Moïse et les prophètes hébreux d'une façon particulière : il les accueille, après en avoir fait des musulmans.
Ainsi l'islam « avale » ou englobe tout ce qui le précède et transforme a posteriori toute une série de personnages bibliques en musulmans. Déposséder les juifs et les chrétiens de leur mémoire est une curieuse façon de leur témoigner du respect. Pour un familier de la Bible, les figures bibliques citées dans le Coran nous paraissent à la fois identifiables et déformées. Abraham n'est pas Ibrahim, ni Moïse, Moussa. (3) Quand Mohammed lia le nom d'Allah aux récits pieux du Judaïsme et du Christianisme, ce fut pour l'Islam une manière de les revendiquer comme siens. A la lumière des événements qui suivirent, l'allégation selon laquelle l'islam est la religion originelle et tous les prophètes précédents déjà des musulmans peut être considérée comme une tentative de s'approprier les récits des autres religions. L'effet produit est de dépouiller le christianisme et le judaïsme de leur mémoire. (4)
Autre trait caractéristique du Coran : tout en reprenant de nombreux récits bibliques (qu'il transforme ou simplifie parfois), il affirme que les juifs et les chrétiens ont falsifié leurs textes. Comme ils ont refusé de reconnaître la prophétie de Mahomet, ils sont accusés d'avoir été infidèles à ce que Dieu leur avait transmis et d'avoir falsifié le « message » que Dieu avait déjà fait « descendre » pour eux. Cette accusation de falsification à l'encontre des « gens du livre » est répétée à de nombreuses reprises dans le Coran (sourates 2, 59 ; 2, 75 ; 2, 79 ; 3, 70-71 ; 4, 46 ; 5, 13 ; 5, 41). La falsification (tahrîf) des Ecritures est considérée par l'islam comme une forme extrêmement grave de « corruption » ou de « forfaiture » (fasâd), qui peut être sanctionnée par la peine de mort. Le Coran considère donc les deux Testaments comme faux et falsifiés ; il prétend restituer les vraies Ecritures, les textes authentiques, les textes tels qu'ils existaient avant leur falsification par les juifs et les chrétiens.
Un autre Jésus
Le Jésus du Coran n'a pas grand-chose à voir avec celui des chrétiens. Son message était l'islam pur, la soumission à Allah (sourate 3, 84); il a reçu sa révélation de l'islam sous la forme d'un livre, l'Injil ou « Evangile » (sourate 5, 46) ; sa mère, Maryam, était la sœur d'Aaron et de Moïse (sourate 19, 28) ; il a annoncé la venue de Mahomet (sourate 61, 6) ; il n'a pas été tué ni crucifié, et ceux qui affirment le contraire mentent (sourate 4, 157) ; le jour de la résurrection, Issa lui-même témoignera contre les juifs et les chrétiens qui croient en sa mort (sourate 4, 159).
Les chrétiens sont parfois impressionnés par la place que tient Jésus dans le Coran. Mais ce n'est pas celui auquel ils ont donné leur foi. Le Jésus du Coran répète ce qu'avaient annoncé les prophètes antérieurs, Adam, Abraham, Lot, etc. : en effet, tous les prophètes ont le même savoir et proclament le même message, qui est l'islam. Tous sont musulmans. Jésus est envoyé pour prêcher l'unicité de Dieu. Il proteste qu'il n'est pas un « associateur ». « Ne dites pas Trois ». Il n'est pas le fils de Dieu, mais une simple créature. (...)
Comme il est pour l'islam inconcevable qu'un envoyé de Dieu soit vaincu, Jésus n'est pas mort sur la croix. Un sosie lui a été substitué. Cette christologie, du point de vue chrétien, présente des marques mélangées de nestorianisme et de docétisme . (5) Le Jésus du Coran est un musulman qui appelle ses propres adeptes à rejeter leur idolâtrie et accuse les chrétiens d'avoir manipulé les Ecritures. Il est (...) faux de dire que le Issa (Jésus) du Coran ne fait qu'un avec le Jésus des Evangiles. Ce Jésus, réduit dans le Coran à un prophète purement humain, ne peut que choquer un chrétien, puisque ce statut est en discordance totale avec ce que relatent les Evangiles. (...)
Dans le Coran, Jésus est le seul prophète qui soit présenté comme n'étant pas d'accord avec les doctrines de sa communauté. La sourate 5, au verset 116, est une véritable gifle pour les chrétiens, dont les croyances sont rejetées sans même être formulées correctement : Rappelez-vous quand Allah demanda : « O Jésus, fils de Marie, est-ce toi qu a dit aux hommes : prenez-nous moi et ma mère comme divinités en-dessous d'Allah ? » Jésus répondit : « Gloire à Toi, il n'est point de moi de dire ce qui n'est pas pour moi une vérité. »En d'autres termes, le Jésus-Isâ du Coran répudie ses adeptes, les chrétiens, en les accusant d'avoir faussé les Ecritures. (...) Il entend se séparer des croyances perverties de ses partisans ! En fait, ce qui est un comble, c'est que, dans le Coran, Jésus accuse lui-même ses adeptes - les chrétiens - de lui prêter des paroles qu'il n'aurait jamais prononcées. On croit rêver ! Le Coran refuse un Christ crucifié, comme il refuse un Christ ressuscité : pour lui, Jésus n'est qu'un prophète, ni plus ni moins honoré que les autres.(6) Le Jésus des Evangiles est la base sur laquelle le christianisme s'est développé. En l'islamisant et en en faisant un prophète musulman qui aurait prêché le Coran, l'islam détruit le christianisme et s'approprie son histoire. Il agit de même envers le judaïsme. (7)
Fausse accusation
Dans le Coran, les chrétiens sont appelés « associateurs ». Pour l'islam en effet, le christianisme n'est pas un monothéisme à cause de la Trinité, laquelle consisterait à « associer » Dieu, Jésus et... Marie. Inutile de préciser que le christianisme n'a jamais envisagé la Trinité de cette manière, et qu'il s'agit là d'une déformation saugrenue d'un de ses dogmes majeurs. Quoiqu'il en soit, les « associateurs » se rendent coupables d'un péché irrémissible, le seul qui soit impardonnable. Sourate 4, 116 : « Allah ne pardonne pas qu'Il lui soit donné des Associés, alors qu'il pardonne, à qui Il veut, les péchés autres que ceux-là ». Les chrétiens sont des mushrikûn, c'est-à-dire coupables de shirk (« associationisme »).
A l'accusation de falsification des Ecritures (tahrîf), le Coran ajoute donc celle, plus grave encore aux yeux de l'islam, de « l'association à Dieu » (shirk). La doctrine de la Trinité est de la mécréance, du polythéisme, et un sort douloureux attend ceux qui y croient (sourate 5, 73). Les « associateurs » sont (avec les juifs) « les ennemis les plus acharnés des croyants » (sourate 5, 82). Cette corruption ne concerne pas ce que les hommes ont fait des Ecritures données par Dieu, mais ce qu'ils disent de Dieu lui-même. Dans l'ordre de la corruption, le tahrîf est élevé, mais avec le shirk, on touche à l'inexpiable : cette faute est la plus grave qui se puisse imaginer selon le Coran. (8)
Conclusion
Il faut avoir l'humilité et le courage de dire qu'entre le christianisme et l'islam, il n'y a pas, au plan théologique, de point commun de dialogue. Comment dialoguer avec l'islam qui refuse énergiquement la Trinité, l'incarnation, la rédemption, tout ce qui constitue l'essence même du christianisme ? On ne pourra dialoguer que si les partenaires du dialogue ont du respect l'un pour l'autre, si chacun connaît sa propre histoire et reconnaît celle de l'autre, si chacun est animé du souci de la vérité historique. Les chrétiens, de leur côté, ont intérêt à s'instruire davantage de leur religion que très souvent ils connaissent mal, mais également de l'islam qu'ils connaissent encore plus mal.
En France (...), dit Alain Besançon, l'installation de la religion du Coran s'est effectuée à petits pas et silencieusement. C'est tout récemment que les Français ont compris brusquement qu4elle posait un problème fort grave, puisqu'il s'agit, à terme, de la naissance sur leur territoire d'un autre pays, d'une autre civilisation. Surpris, ils réagissent de façon désordonnée, comme on l'a vu lors des discussions sur l'acceptation ou l'interdiction du voile musulman dans les écoles publiques. Ils ont l'excuse d'avoir été peu ou mal informés. Ils ont eu peur de tomber sous l'accusation d'intolérance religieuse, voire de racisme, bien qu'il ne s'agisse pas du tout de race mais de religion...
Il faudrait veiller à expurger du discours chrétien contemporain des expressions aussi dangereuses que « les trois religions abrahamiques », « les trois religions révélées » et même « les trois religions monothéistes » (parce qu'il y en a bien d'autres). La plus fausse de ces expressions est « les trois religions du Livre ». Elle ne signifie pas que l'islam se réfère à la Bible, mais qu'il a prévu pour les chrétiens, les juifs, les sabéens et les zoroastriens une catégorie juridique, « les gens du Livre », telle qu'ils peuvent postuler au statut de dhimmi, c'est-à-dire, moyennant discrimination, garder leur vie et leurs biens au lieu de la mort ou de l'esclavage auxquels sont promis les kafirs, ou païens. Qu'on emploie si facilement de telles expressions est un signe que le monde chrétien n'est plus capable de faire clairement la différence entre sa religion et l'islam. (9)
(1) Jacques Ellul, Islam et judéo-christianisme , PUF, 2004
(2) Selon Daniel Sibony, « il n'y a pas de verset majeur du Coran dont on ne trouve le contenu dans la Bible ou le Talmud (hormis ceux qui parlent de Mahomet, puisqu'il est venu après ces textes) ». Il ajoute que « le Dieu du Coran, Allah, c'est le Dieu des Juifs une fois qu'il a décidé de les rejeter pour toujours » et fait l'hypothèse que « la haine du Coran contre les Juifs est l'exacte contrepartie de ceci qu'il a pris chez eux tout son contenu et qu'il ne le supporte pas »
(3) Alain Besançon, préface au livre de Jacques Ellul : Islam et judéo-christianisme
(4) Mark Durie, Issa, le Jésus musulman.
(5) Alain Besançon, op. cit.
(6) A.-M. Delcambre, op. cit.
(7) Mark Durie, Issa, le Jésus musulman.
(8) Joseph Bosshard, Le Coran face au commandement « Tu ne tueras point » , Enquête sur l'islam : Desclée de Brouwer 2004
(9) Alain Besançon, op. cit.
Plus d'infos sur le site: L'islam en questions
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LA BIBLE, MATTHIEU 24.11