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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

A monsieur Jacques Billant, préfet de la Guadeloupe, sur le racisme, en France et aux Antilles en particulier.

A monsieur Jacques Billant, préfet de la Guadeloupe, sur le racisme, en France et aux Antilles en particulier.
A monsieur Jacques Billant, préfet de la Guadeloupe, sur le racisme, en France et aux Antilles en particulier.

( Ce dossier, qui m'a demandé beaucoup de temps et de travail, mérite, à mon avis d'être largement diffusée. Comme il ne faut guère espérer que les médias officiels y fasse écho, je compte sur vous, lecteurs pour le faire, après l'avoir lu, en entier, y compris les documents photgraphiés au maximum de vos amis. Cet appel s'adresse aussi aux lecteurs sur facebook. E.Boulogne. ).

 

A monsieur Jacques Billant, préfet de la Guadeloupe, sur le racisme, en France et aux Antilles en particulier.

 

Pointe-à-Pitre, le 05 novembre 2015.

 

Monsieur le préfet,

 

Une mission « d'information » et de lutte, contre le racisme, est conduite en ce moment, en Guadeloupe, confiée à un M. Clavreul par le gouvernement. Lutter contre le racisme est une bonne chose. Mais il est certain que dans ce genre de combat, il importe d'être clair et précis, notamment sur la nature vraie du mot « racisme ».

Par exemple on peut critiquer la politique pénale de madame Taubira, et son style ou sa façon de se comporter, sans que les motivations de la critique soient « racistes » comme feignent de le croire trop souvent, l'intéressée, et certaines associations « antiracistes ».

Depuis de nombreuses années, le Guadeloupéen que je suis, lutte, dans son île natale ( qui est aussi celle de ses pères ) de façon pédagogique ( n'excluant pas la polémique quand elle s'avère nécessaire ) pour contrer le racisme, tous les racismes. Je vous propose, ci-dessous quelques exemples de cette action sous ses deux angles, et à un double titre.

 

1 ) A votre titre de préfet, représentant de l'Etat, et chargé d'appliquer ses directives et ses programmes. Donc au préfet en son for extérieur.

 

2 ) Mais aussi, à la personne du préfet, donc de Jacques Billant, qui en son for interne applique, mais peut n'en penser pas moins. Cette distinction des deux « for » n'est pas artificielle comme certains pourraient le penser. Je ne rappellerai, parmi beaucoup d'autres, que l'exemple et le dilemme de Jean Moulin, qui en juin 1940 rompit le conflit en lui, du for interne et du for externe, en choisissant le premier de la façon dramatique que vous savez. Et je passerai vite sur cette tragédie, car la situation en Guadeloupe, pour l'instant du moins, n'est pas, du moins pas encore, comparable à l'épouvantable été de 1940.

 

Vous avez reçu, M. Billant, la formation d'un préfet de la république. Elle est réelle. Mais la meilleure des formations ne peut suppléer à la connaissance du milieu, en occurrence le milieu guadeloupéen. Et c'est en tant que Guadeloupéen de vieille extrace, que je veux ajouter à votre documentation sur notre île. Et plus particulièrement, pour vous aider à saisir des nuances subtiles qu'un nouvel arrivant ne perçoit pas toujours, sauf au prix du temps.

 

C'est en tant que pédagogue que j'ai publié, en 2004, un ouvrage intitulé Libres paroles, dont un chapitre est consacré au racisme. Je l'édite, ici, à votre intention, et surtout, je l'avoue à l'intention de mes jeunes compatriotes dont la culture est, pour la plupart d'entre eux, sur la question dont nous parlons, limitée au discours médiatique ou d'associations « antiracistes » dont l'expérience a montré qu'elles étaient peut-être « antiracistes », mais seulement à l'égard de ceux qu'elles détestent, pour des raisons qui ne sont pas toujours très « morales ».

C'est à eux, en même temps qu'à vous, que je m'adresse. Non que vous puissiez ignorer le contenu de mon article, mais en revanche qu'il émane d'un « blanc créole », comme on dit chez nous. De ce chapitre sur le racisme, et de quelques autres de mon livre, un journaliste, guadeloupéen, qui n'a pas l'habitude de me ménager dans le débat public, écrivit en 2004 dans un hebdomadaire local « On peut penser ce que l'on veut de Boulogne, mais on ne peut pas dire qu'il élude les questions casse-gueule ». Voici pourquoi je le réédite.

Avant de conclure, M. le préfet, je voudrais attirer votre attention sur les gens que l'on porte au pinacle chez nous, et qui sont, peut-être les moins aptes à jouer les Sages, et à donner hautainement des leçons...à ceux qui, pour diverses raisons, ont la faiblesse de les accepter et subir. A cet égard la prise en considération par vous des photographies dont j'ai agrémenté cette lettre, pourrait être utile.

Ainsi que le commentaire, historique, que j'en fait, ( après l'étude sur le racisme ) sous le titre Commentaire de notre dossier phoographique.

J'en espère votre édification, ( au for interne ).

 

Veuillez agréer, M. le Préfet, l'expression de mes respectueux sentiments de Guadeloupéen et de Français.

 

Edouard Boulogne.


 

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Réflexions sur le racisme, par Edouard Boulogne.


 « Ce que le pseudo-progressisme nomme racisme est un mélange confus, où les plus équitables mesures de conservation nationale sont sommairement assimilées aux manifestations les plus répugnantes de la haine raciale. A force de trouver partout du racisme et de nommer racisme n?importe quoi, les progressistes banalisent la notion et annulent la culpabilité qu?ils prétendaient renforcer ».
 Henri. Hude.
(In Ethique et politique, éditions Universitaires).

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Pourquoi je ne suis pas antiraciste.


 Je suis Guadeloupéen J'ai fait toute ma scolarité jusqu'au baccalauréat au vieux lycée Carnot de Pointe-à-Pitre. Depuis mon retour en Guadeloupe après des études supérieures à Paris, j'enseigne la philosophie à Pointe-à-Pitre. Quatre classes terminales, plus de cent élèves par an, depuis bientôt quarante ans. Cela fait du monde!
    J'ai beaucoup écrit aussi, me suis beaucoup exprimé, oralement : conférences, causeries, débats radiodiffusés.
    Mes dizaines de condisciples, mes milliers d'anciens élèves, de lecteurs, auditeurs, ne m'ont jamais pris en flagrant délit de racisme. Quelques fanatiques cependant m'accusent d?être, sans le dire, un raciste rentré, refoulé, caché. C'est le classique procès d'intention. Robespierre vous envoyait jadis à la guillotine sur simple suspicion de royalisme. Nazis et communistes pour des "motifs" analogues vous broyaient, torturaient, gazaient.
    Quoique pensent ces inquisiteurs inlassables, ces pourvoyeurs de charniers, ces grossistes du crime, je ne suis pas raciste, je méprise cette abjection; je suis a-raciste!
    Personne cependant ne me fera m'engager sous la bannière de l'antiracisme. Il y a dans les rangs de cette cohorte, quelque chose de fade, fourbe, torve, qui ne me revient pas. Je vais tenter de dire pourquoi.

       
(1) Qui est raciste?

            L'observation du monde animal est déjà utile à notre instruction. Partagez en deux par une cloison étanche, une ruche d'abeilles. Au bout de 35 heures l'agressivité croit entre les deux hémi-ruches. Au bout de huit jours si l'on enlève la cloison, les deux groupes, devenus étrangers se livrent une lutte à mort. Si la même paroi est percée de trous de un millimètre, puis de 2,5 millimètres, les abeilles qui peuvent se sentir, ou même échanger de la nourriture, deviennent, en proportion plus ou moins conviviales.
    L'homme est un animal, aussi. Probablement l'agressivité des groupes humains a-t-elle, parmi d'autres, des causes comparables à celles que l'on vient d'évoquer. On ne parlera cependant pas de "racisme" des abeilles .C'est que l'homme est un animal doué de raison, et d'imagination. Pour qu'il y ait "racisme" il faut que rentre en jeu la capacité de discourir, de rationaliser, de justifier les penchants, les désirs, les passions, les rancoeurs, les intérêts, raisonnables ou non, nobles ou méprisables. Le loup mange l'agneau et va dormir. L'homme tue l'homme et justifie son crime en faisant de sa victime, le méchant dont il fallait purifier l'univers. Et pourquoi ce méchant ne serait-il pas le raciste, réel ou imaginaire, dont il fallait se "protéger"?
    Tel est le racisme : une idéologie, la rationalisation aberrante de l'agressivité entre groupes et individus.
Au regard de la science actuelle, cette idéologie n'a rien de scientifique. Les généticiens en tombent à peu près tous d'accord. Le professeur Albert Jacquard, (et la communauté scientifique), écrit que le concept de race ne correspond " à aucune réalité définissable de façon objective". Il existe cependant des groupes biologiquement homogènes qu'on appelle races, à partir de classifications portant sur la couleur de la peau, la souplesse ou le moutonnement des cheveux. A.Jacquard, (en 1981) pense qu'une recherche sur ces groupes n'est nullement raciste tant "qu'elle ne vise pas à fonder une hiérarchie de valeur entre ces groupes."
    Le racisme apparaît donc clairement comme une tentative de hiérarchisation en valeur des races, une idéologie tendant pour les races qui se croient supérieures à éliminer les autres, ou à les asservir. Il consiste en une sorte de diabolisation d'une différence. Et il apparaît comme une tendance très naturelle de tous les groupes humains à se considérer, au départ, comme le prototype de l'humanité.
    Des études philologiques révèlent que les Gitans se dénomment "romanichels"(de "rom", qui signifie homme), de même que les Serbes (de "sar" : homme), et les Bantous, les Aïnous, les Canaques.
    Grecs et Romains eux-mêmes malgré leur haut degré de civilisation distinguent encore les citoyens de "l'Urbs" ou de la "Polis" et les autres, les" barbares".
    C'est le christianisme qui le premier, condamne le racisme à sa racine en proclamant qu'il n'y a plus ni juifs, ni Grecs, etc, mais des créatures humaines faites à l'image de Dieu.
    Le christianisme nous appelle donc à surmonter une tendance naturelle  au racisme, avatar du péché, notamment par une meilleure compréhension intellectuelle de la nature de ce vice.
   
Il y a un racisme d'intérêt. Par exemple l'idéologie du nègre paresseux par nature, qui justifie le maître (à ses yeux) d'exercer un pouvoir de contrainte arbitraire.
  
  Il y a un racisme, disons "abréactif". Le psychanalyste André Stéphane, dans son livre "L'univers contestationnaire" rapporte qu'un soldat Allemand, dans un camp de concentration, transperce d'une baïonnette un prisonnier Russe affamé, qui s'est jeté sur des détritus pour les consommer, en criant : "ce n'est pas un homme, c'est une bête"! Honteux, au fond, de lui-même d'être un rouage du système qui dégrade les prisonniers, le gardien se justifie en transformant, fantasmatiquement, la victime en bête et le bourreau en justicier purificateur.
    Il y a, enfin, aussi, trop souvent le racisme cynique de ceux qui, par pure volonté de puissance, et opportunisme politique, manipulent les masses en leur offrant des boucs émissaires commodes, tout en revendiquant le rôle de sauveur!

       
(2) BASTA!

                Nous sommes donc tout à fait portés à croire que tout homme sensé, de tradition chrétienne, devrait être antiraciste.
    L'analyse des groupes qui se réclament de cet "antiracisme" révèle cependant une réalité plus complexe, et appelle à la prudence.
    En France, actuellement, ( en 2003 ) il n'est bruit sur le sujet que des propos de Jean-Marie Le Pen sur "l'inégalité des races". J'ai déjà dit mon exaspération devant ces propos choquants, inutilement provocateurs.
    Mais il faut se garder de faire du président du Front National, le bouc émissaire trop commode des inconséquences de la classe politique devant les vrais problèmes que posent à la nation française l'immigration massive et incontrôlée sur son sol, de millions d'étrangers venus de pays les plus divers, et de moeurs ou de religions les plus variées, parfois incompatibles  avec les nôtres.
    Je ne serai pas de ceux qui défilent sous les bannières d'un antiracisme qui fait de Le Pen le grand méchant blanc qui déteste tout ce qui est basané, le nouvel Hitler, etc!
    BASTA!
   
Par l'action de ces gens, subtilement, et constamment relancée par des médias aux ordres des puissants lobbies antiracistes, s'affirme, s'instille, s'insinue dans chaque conscience, l'idée qu'il n'y a qu'un seul racisme, le racisme blanc.
    Et ceci, bien au-delà de la France, dans le monde entier, par le biais d'organisations internationales comme l'O.N.U, l'UNESCO, et d'innombrables associations:(S.O.S-Racisme, la L.I.C.R.A,le M.R.A.P, etc), nonobstant la bonne foi individuelle de nombre des membres de ces associations qui n'ont pas conscience d'être manipulés.

       
(3)PETITE PANOPLIE DES RACISMES.

            Car le racisme, quand on a compris sa nature, est comme Protée, il prend bien des visages.
    Il y a le racisme inter-groupe de couleurs.
    -Blancs contre blancs, par exemple. Au siècle dernier Renan,  germanophile, oppose blancs du nord de l'Europe aux blancs du midi "étourdis, légers, paresseux". Son ami Gaston Méry écrit que "Provençaux" Languedociens, Aquitains, ne valent pas plus cher que les juifs".
    -Noirs contre noirs, aussi, comme récemment au Rwanda : Tutsis (peuple supérieur) contre Hutus (race d'esclaves).Un million de morts pour l'instant.
    -Juifs contre Juifs. Pierre-André Taguieff et Gilles Kepel, séparément, dans plusieurs ouvrages ont rappelé les antagonismes et le mépris qui au fil des années, après la création d'Israël en 1946 ont opposé juifs ashkénazes (d'origine européenne ou nord-américaine) et sépharades (juifs d'orient).
    Kepel, par exemple, écrit :"C'eût été déchoir, pour une famille originaire de Pologne, que de donner sa fille, par un de ces mariages arrangés de rigueur pour les étudiants du yeshiva, à un Benssoussan ou un Abitbol, désigné du sobriquet péjoratif de Frenk fût-il une lumière de la Torah!"
    Il y a même un racisme de certains groupes juifs, fondamentalistes, à l'encontre du reste de l'humanité. Ainsi la revue de la Jeunesse loubavitch de France explique à ses lecteurs : "si Dieu a créé l'univers entier selon la division fondamentale des quatre règnes : minéral, végétal, animal, et humain",[....]"il est écrit qu'il existe en réalité un cinquième genre : Am Israel, le peuple juif. Et l'écart qui le sépare du 4ème genre-l'ensemble de l'espèce" parlante", humaine- n'est pas moindre que l'écart entre l'humain et l'animal".(sic).
    Ne parlons pas de l'opinion des Japonais sur les Chinois, et réciproquement, opinions à caractère raciste et non seulement nationaliste, comme le révèle l'étude de la formulation idéologique des antagonismes.
   
Il faut avouer que du "Nouvel Observateur" à "Tribune juive", en passant par "l'Humanité" ou "l'Express", ces racismes là ne sont guère évoqués. Pas plus que le racisme noir anti-sémite. Ainsi le pasteur noir Jessie Jackson, ancien candidat à la candidature à la présidence des Etats-Unis, a traité New York de "ville youpine" à cause de l'influence qu'y exerce, de fait, la communauté juive. Qui le sait en dehors des quelques milliers de lecteurs d'un ouvrage de plusieurs centaines de pages? Mais quelle clameur ( justifiée d'ailleurs) si Le Pen avait parlé de Paris ville youpine! Quelle effervescence dans les salles de rédaction!
    Henri Emmanuelli préconisait hier, l'interdiction en France du Front National. Ce propos m'a rappelé un texte du philosophe polonais Leszek Kolakovski :"Si l'on définissait comme racistes les opinions qui proclament la supériorité de certaines races sur d'autres et réclament des privilèges spéciaux pour les races supérieures au détriment des races inférieures, la valeur d'une interdiction légale de telles idées serait dérisoire, car il est rare que les formes de racisme réellement importantes dans les sociétés qui connaissent des conflits raciaux soient formulées de cette manière ; aux Etats-Unis la 1ère et la moins contestable victime d'une telle loi serait le mouvement des Black Muslims."
    En Guadeloupe même, on n'a pas oublié ce leader politique de l'est de la Grande Terre qui protestait contre le vote des "allogènes" (des électeurs européens récemment installés sur le territoire de la commune, que cette personne, alors membre du parti communiste guadeloupéen soupçonnait de ne  pas voter pour elle),ou encore, à la même époque, à propos d'une réélection de M.Lucien Bernier ( pourtant métis ) à la mairie de St-François, ce propos du Progrès Social, l'hebdomadaire de Me Félix Rodes : "Il faut que le peuple guadeloupéen ouvre grand les yeux pour constater que ce n'est pas en confiant tous les postes à ceux qui n'ont pas ou presque pas de rapport avec sa couleur (souligné par nous), qu'il sera plus heureux".
    Ou encore dans le journal martiniquais "Le Naïf"  ce propos du journaliste Henri Pied  qui s'adresse à l'homme politique d'extrême gauche Arthur Régis :"Voici des années que Régis s'en prend avec une violence verbale aux "blancs" sans avoir jamais ni battu, ni injurié, ni manifesté concrètement la moindre animosité personnelle  à l'encontre de l'un d'entre eux"!
    Si de tels propos ne tombent pas sous le coup des lois pénales antiracistes, alors les mots n'ont plus de sens. Pourtant ils n'ont pas été sanctionnés, ni même dénoncés sinon par Guadeloupe 2000.Le président de la Licra, de l'époque ( section de la Guadeloupe ), interpellé par moi dans une lettre ouverte n'y répondit pas.
    Ce vacarme étourdissant d'un côté (contre Le Pen), ce silence énorme des infinies belles consciences de l'autre ne pose-t-il pas problème?


       
(4)Les orphelins de Lénine.


                En 1989 tombait le mur de Berlin, et en 1991 s'effondrait à Moscou l'énorme et sanglant mensonge du totalitarisme communiste.
    Restèrent orphelins, ceux qui y avaient cru  et ceux qui en avaient vécu. Les premiers ont, soit sombré dans la morosité, soit ouvert les yeux à une autre lumière.
    J'ai vu se rapprocher de moi des gens qui ne m'avaient pas parlé depuis 20 ans!
Ceux qui en avaient vécu, enseignants marxistes, journalistes, éditeurs, animateurs en cultures diverses, apparatchiks syndicaux, communaux, etc, à l'esprit imprégné de marxisme-Léninisme, et qui ne savent que "faire la Révolution", cherchent aujourd'hui comment la réaliser "autrement".
    Le marxisme repose sur l'idée de lutte, de dialectisation des rapports sociaux : lutte des classes, mais aussi lutte des races, des jeunes contre les vieux, des femmes contre les hommes, etc, etc.
    C'est à cette dialectisation radicale des rapports sociaux sous de nouvelles formes que nous assistons ces temps-ci. L'antiracisme est un des moyens de la nouvelle utopie révolutionnaire.


       
(5)La face cachée du racisme.


            Un nouveau conformisme s'est créé : le "politiquement correct".
    Si vous n'êtes pas de gauche, vous êtes un nazi, un fasciste, un salaud.
    Si vous prétendez qu'il n'y a pas que les blancs qui sont racistes, c'est que vous en êtes un ( et si c'est un noir qui l'affirme, il n'est qu'un traître, un Judas, un "nègre à blancs" ) etc.
    Si vous n'êtes pas antiraciste vous êtes un suppôt du racisme hitlérien ("Nous avions déjà Le Pen et Debré, nous ne voulons pas en prime Jean-Paul II"{sic}disait récemment le trotskyste Alain Krivine dans un amalgame vraiment époustouflant!).
   
Voici pourquoi je ne suis pas antiraciste.
Je réclame le droit de dire qu'il y a des blancs racistes, mais aussi des noirs, des jaunes, des juifs, des hommes, des femmes, et que l'antiracisme ( sauf pour les naïfs de bonne foi qui y adhèrent parce que mal informés, il y en a hélas beaucoup ) est un racisme subtil, qui veut tuer, bâillonner, étouffer, au nom de la morale totalitaire du "politiquement correct".
    Devant la montée de cette idéologie pernicieuse, des esprits libres de tous bords politiques s'inquiètent et commencent à réagir. Peu avant sa mort,
Annie Kriegel, l'historienne juive, qui fût communiste, écrivait : " La lutte "contre le racisme" est actuellement menée de telle manière qu'on aboutit inéluctablement à une panracialisation des liens sociaux."
    Et Pierre-André Taguieff  : "Quand une idéologie morale ou humanitaire devient souveraine, l'ennemi ( celui qu'elle combat) devient ( à ses yeux ) intrinsèquement coupable, de sorte que l'on rend un service à l'humanité en le faisant disparaître, par euphémisme on dit : " en l'immolant "." .
    Je regrette que la droite au pouvoir actuellement en France, (1997) se laisse intimider par le "politiquement correct". Ce refus de prendre en compte les angoisses du petit peuple de France, le premier à souffrir de l'immigration massive de milliers d'étrangers, est la première cause du mécontentement sourd et grandissant ( après le chômage ) qui monte des profondeurs et va grossir les rangs du Front National.
    C'est parce que nos gouvernants, par peur du "politiquement correct", du soi-disant antiracisme, par peur d'être disqualifié par le nouveau terrorisme intellectuel, abandonne à Le Pen la charge de  dénoncer d'incontestables périls, que celui-ci voit son influence grandir, malgré ses outrances, ses provocations ineptes. ( Nous sommes en 2003 ).
   
Il faut refuser le manichéisme de nos belles consciences néo-marxistes, refuser la pensée binaire, la fausse alternative : Bien - Mal, droite = nazi, gauche = démocrate, blanc = raciste, etc.
    Edgar Morin, un homme de gauche pourtant, écrit :"La projection hors de l'histoire du "fascisme" ou du "nazisme", devenus des repoussoirs exemplaires et des objets de condamnation morale rituelle, ne peut que nourrir un nouvel obscurantisme : l'horreur légitime est alors mise au service du refus de comprendre."
    Nos dirigeants comprendront-ils?
    A nous de les y aider. Après tout, ils ne sont pas propriétaires de nos suffrages.


Edouard BOULOGNE.

 

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Commentaire de notre dossier photographique :

 

1 ) Woi, blan ka débaké :

 

Cette affiche, placardée en Guadeloupe en 1999 par le KLNG, émanation de M. Luc Reinette ( antiraciste autoproclamé ) fit scandale en notre île. Elle entraîna de ma part plusieurs réactions, cont une lettre à M. Jacques Chiarc, président de la république, qui n'y resta pas insensible ( voir plus loin ), et une autre à un procureur de la république, en Guadeloupe.

 

2 ) Ma lettre à M. Jacques Chirac en juillet 1999.

 

3 et 4 ) Article contenant la réponse de M. Chirac au courrier précédent.

 

5 ) Déplorable manifestation de racisme anti blanc à la Caisse générale de Sécurité sociale en Guadeloupe, avec un commentaire de M. Thorin, son directeur de l'époque.

 

6 ) M. Jacques Billant, préfet de la Guadeloupe, à cette date du 05 novembre 2015.

A monsieur Jacques Billant, préfet de la Guadeloupe, sur le racisme, en France et aux Antilles en particulier.
A monsieur Jacques Billant, préfet de la Guadeloupe, sur le racisme, en France et aux Antilles en particulier.
A monsieur Jacques Billant, préfet de la Guadeloupe, sur le racisme, en France et aux Antilles en particulier.
A monsieur Jacques Billant, préfet de la Guadeloupe, sur le racisme, en France et aux Antilles en particulier.
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V
Je m'interroge sur la légitime utilisation du mot "racisme" (et par conséquent de son antonyme) à notre époque : les différents racismes que vous évoquez dans le chapitre "petite panoplie des racismes" sont-ils réellement fondés sur le simple rejet d'une autre "race" ? Ou bien ne se dissimule-t-il pas sous ce terme devenu fourre-tout une kyrielle de haines aux origines historiques diverses - dépassant de loin une simple appartenance ethnique - que des "facilitateurs" de pensée aux allures de vierges effarouchées regroupent sous la bannière incontestable et consensuelle du "racisme" ? En résumé, ces haines ne trouvent-elles pas leurs sources dans la jalousie, la peur ou la rancœur, par exemple, plus que dans la couleur d'épiderme ou la religion de l'autre ? <br /> Je m'interroge...
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A
L'antiracisme ne saurait être mieux illustré que dans le Loup et l'Agneau de La Fontaine. la simple cohabitation à proximité du cours d'eau déclenche les accusations du loup envers l'agneau, totalement innocents des faits - imaginaires - qu'énumère le loup pour justifier de sa colère, de sa haine en fait qu'il entend défouler en la faisant passer pour légitime. On me l'a dit, il faut que je me venge... Tout est résumé dans cette courte sentence (judiciaire). Car "on dit" beaucoup, beaucoup d'imbécillités, pour amener les exclus de l'intelligence à se... venger.
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X
OUI il importe de clarifier ce que l'on entend par racisme et lutte contre le racisme. Certains diront, non sans un brin de vérité, que le fait de chercher à "placer" des "gens de couleurs" (euphémisme ridicule quand on conteste la déclaration de Nadine) dans des postes à responsabilité ou en vue, est aussi une forme de racisme, car c'est la vieille rangaine: laissons les se débrouiller entre eux et ils n'auront pas à nous reprocher des nominations découlant de la compétence si ce sont des blancs. Moi je conteste cette méthode, qui est criticable, car en définitive, et expérience connue soit dans postes de hiérarchie tels ministres ou préfet, cela ne donne rien de bon et cause plus de problèmes que l'on pourrait croire évités.<br /> Alors place à la compétence, à la promotion au mérite et qu'importe la couleur de peu, c'est l'efficacité qui compte. Les stupidités de minorités visibles sont à bannir et une éducation sur ce qu'est la racisme et ce qui ne l'est pas vaudra mieux que ces tournées électoralistes.<br /> Bye
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