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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Régionales : le PS dans le piège du front républicain, par le Scrutateur.

Régionales : le PS dans le piège du front républicain, par le Scrutateur.

Les socialistes avaient quasiment TOUT en juin 2012 : La présidence de la République, une majorité absolue au Parlement : Assemblée Nationale ET Sénat. La quasi totalité des régions, et quelques mois plus tard le pouvoir dans une majorité des communes de France.

Trois années de pouvoir, trois années d'incapacité étalée dans quasiment tous les domaines, de déni de « démocratie » ( comme on dit ) nous ont conduit au déclassement de la France dans le monde, au désordre quasi général dans tous les domaines, à une montée régulière du chômage, au ...progrès constant de l'insécurité, à un appel d'air violent en faveur d'une immigration incontrôlée, présentée comme le comble de l'ouverture d'esprit, de la tolérance, du respect de « l'AUTRE », etc, etc.

Une telle vision aussi exaltée ( cf. les propos publics de Hollande, Valls, Taubira, pour nous limiter à ces trois icônes de la ...République ) ne trouve plus de crédit ( de moins en moins, et de jour en jour ) auprès du peuple français.

Celui-ci aspire au changement, au changement rapide, MAINTENANT. Une déroute est annoncée par tous les sondages, au profit, au profit de qui, au fait?

Ce devrait être à celui de la droite. Mais que veut la droite? Là le problème n'est plus celui des états majors des partis, mais celui du peuple, ou, pour parler de façon plus terre à terre, loin des grands mots trompeurs de nos pseudos élites.

L'article ci-dessous du Figaro analyse le désarroi du parti socialiste menacé d'une Bérésina électorale. Faut-il, entre les deux tours adopter la tactique du « Front républicain » qui consiste, pour « sauver les meubles » à accepter des désistements réciproques, de gauche à droite, et de droite à gauche, pour que se poursuive une politique chèvre-chou, dont les électeurs viendraient de dire, qu'ils ne voulaient absolument plus.

Ce ne serait pas la première fois que de telles manœuvres aboutiraient à un tel déni d'honneur, et à un tel déni de...démocratie.

Et ce déni, sous quel prétexte s'accomplirait-il?

Ce déni s'appelle le refus du vote « citoyen » en faveur du Front National, dont tout donne à penser qu'il recevra une impulsion populaire considérable.

Je n'ai jamais encore voté en faveur du FN. La présence à sa tête de Jean-Marie Le Pen n'est pas pour rien dans ma longue défiance.

Or aujourd'hui le long travail de « dédiabolisation » réel, et parfois même excessif aux yeux de beaucoup ne justifie plus une telle méfiance. Le FN n'est pas un parti fasciste, en admettant qu'il l'ait jamais été, en dehors des déclarations venues de la gauche et de l'extrême gauche, et aussi de gens « de droite » dont la caractéristique est leur refus déjà ancien de penser intelligemment, c'est à dire pour la mise en oeuvre d'une politique autre que celle que le peuple français répudie de plus en plus, cette politique de gauche, justement.

Les leaders « de droite » qui acceptent la représentation du FN comme « le danger », contre lequel il faut s'unir à tout prix sont, il faut bien le dire, des complices du hollandisme calamiteux, et donc des « traîtres », des menteurs qui ne méritent pas qu'on leur fasse confiance. Et ils sont comme les socialistes des champions de « l'exclusion » maintes fois dénoncée quand il s'agit de s'inquiéter de l'arrivée en masses de migrants qui n'ont rien à voir avec l'histoire de France et l'intérêt national français, mais que l'on appliquerait à une partie de plus en plus importante des Français, ceux qui votent pour le FN. ( selon les derniers sondages, Marine Le Pen bénéficierait dans la région du nord où elle se présente de plus de 40% d'intention de vote.

C'est la raison pour laquelle, moi qui ne suis pas du FN, mais un analyste qui s'efforce de joindre l'honnêteté intellectuelle à la rigueur de l'étude des faits, je dis qu'il faut que nous, électeurs, commentateurs, etc, qui refusons la continuation d'une politique minable et nuisible nous fassions bien comprendre à nos représentants actuels, qu'ils n'auront pas nos suffrages s'il se livrent à une politique de « collabos » avec la maladie socialiste. Que, surtout lorsque sera venue l'heure de la grande élection de 2017, faute d'un leader de droite crédible, nous préférerions nous abstenir et laisser réélire un Hollande, plutôt que de cautionner un mensonge de plus. Ou, si l'on juge, comme moi, que l'abstention n'est pas une démarche positive, mettre dans le bulletin, puis dans l'urne un PRESERVATIF, symbole évident de notre sentiment à leur égard.

 

Le Scrutateur.

 

 

Régionales : le PS dans le piège du front républicain

http://premium.lefigaro.fr/politique/2015/10/26/01002-20151026ARTFIG00290-regionales-le-ps-dans-le-piege-du-front-republicain.php?m_i=kOPkSZx38OPDAXUCzRXG_wQ6zO4E3p1lh6uDVPAoVaunPeiAJmzqye965iGgN4AwYmap7KN0b41wga5g%2BPv_nAQ9mtyYQ8W3ogyrSckn&a2=20151027231756&a3=763-2244490-882553

 

Devant la menace de voir le FN gagner deux régions, les socialistes expriment des positions diverses.

La soirée électorale du premier tour des régionales, le 6 décembre, promet d'être agitée rue de Solferino. C'est au siège du PS que les dirigeants socialistes tiendront leur bureau national dès les premières tendances. Au menu, surtout: la question du front républicain. «Entre nous, au groupe socialiste à l'Assemblée ou au bureau national du parti, le sujet revient souvent dans les discussions», observe le député PS du Cher Yann Galut. À six semaines du scrutin, il divise déjà. Face à la menace de victoire du FN dans au moins deux régions, en Paca et Nord-Pas-de-Calais-Picardie, les cadres du parti et leurs alliés expriment des positions différentes.

Jean-Christophe Cambadélis avait mis fin au front républicain dans une interview à Libération le 14 septembre. Avec un argument pour expliquer ce revirement: «Les déclarations extrémistes de Christian Estrosi et Xavier Bertrand sur les réfugiés». Le premier secrétaire ne veut pas entendre parler de retrait des listes du PS et de ses alliés. Il n'est pas le seul. «Je ne souhaite pas que les camarades présents au premier tour, dans un scrutin à la proportionnelle, se désistent, a indiqué le sénateur du Val-de-Marne Luc Carvounas sur Sud Radio et Public Sénat. Cela voudrait dire que, dans l'hémicycle, on laisserait pendant plusieurs années des débats entre des élus du FN et la droite représentée par les amis de Nicolas Sarkozy.»

La colère de Julien Dray

Pour Christophe Madrolle, du Front démocrate, tête de liste de la majorité dans les Bouches-du-Rhône, «éliminer totalement la gauche, c'est laisser la droite dure siéger au conseil régional, or une vigie citoyenne est nécessaire». Selon un cadre du parti, le récent sondage BVA donnant le FN largement vainqueur dans le nord de la France et d'une courte tête en Paca aurait même un effet inverse sur la stratégie au second tour: «Plus les sondages seront bas, plus le PS se dit que pour continuer à exister il va falloir maintenir des élus dans les conseils régionaux.» Si plusieurs cadres du PS plaident pour le maintien, la décision reviendra au final au couple exécutif, qui, pour ajouter au problème, ne serait pas sur la même ligne. François Hollande serait plutôt favorable à un retrait. Mais Manuel Valls, lui, a assuré le 24 septembre sur France 2 que «tout sera fait pour empêcher le Front national de gagner, ça c'est un engagement.»

Relancée par les résultats de ce sondage, la question met sous pression les socialistes, qui, pour certains, ne cachent plus leur irritation. «On veut installer un récit. Ce récit, c'est que, dans les années à venir, il y aura le Front national et les Républicains. Et le Parti socialiste et la gauche seront la béquille des Républicains», a déploré lundi sur i-Télé Jean-Christophe Cambadélis. Vice-président du conseil régional d'Île-de-France, Julien Dray a quant à lui regretté dimanche, lors du «Grand Rendez-vous», un «scénario du grand frisson du Front national», notamment dans les médias, qui consiste à «se faire peur avant que la campagne se soit déroulée». Interrogé sur les stratégies entre les deux tours, Julien Dray s'est emporté: «Je vais arrêter de parler, je ne veux pas rentrer dans ce débat. Vous êtes en train de tuer la campagne du premier tour pour ne me parler que du deuxième tour. C'est incroyable!»

Une fusion «technique» des listes évoquée

Si des responsables du PS préfèrent attendre les résultats du premier tour avant de prendre ou de changer de position, d'autres se prononcent déjà pour le maintien du front républicain, comme le député du Gard Patrice Prat . C'est aussi le cas du président du groupe écologiste au Sénat, Jean-Vincent Placé, «si le FN est en mesure de gagner une région et si le score des listes de gauche est faible au premier tour».

Autre scénario, et pas des moindres, évoqué par plusieurs dirigeants PS: une fusion «technique» de listes entre les Républicains et la gauche. «Une hypothèse à envisager», selon le député de Paris Christophe Caresche, même si elle paraît peu probable. «Je suis plutôt favorable à des fusions de listes, avec un accord sur une répartition des sièges, pour faire un barrage républicain face au FN là où le risque est réel», estime de son côté le premier secrétaire fédéral de la Nièvre, Sylvain Mathieu, au Monde. Revers de la médaille: cette position, surtout si elle était annoncée à l'avance, offrirait un argument supplémentaire au FN qui dénonce de longue date l'«UMPS».

 

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L
Les socialos des incapables ? Mais c'est tout le contraire.<br /> <br /> > Devant les exploits quotidiens de nos chers et omniprésents socialos, d'aucuns évoquent leur incapacité. Eh bien ils ont tort, car s'agissant de leur incessante activité, nos socialos ont posé - en matière de nuisance - un véritable modèle d'hyper capacité.<br /> > Nos socialos resteront dans l'histoire, à la fois pour leurs mauvaises manières et pour l'affirmation de leur volonté obstinée d'imposer un totalitarisme forcené et indissociable d'une propagande omniprésente, à la manière de l'inoubliable national-socialisme qui a certainement plus imprimé "la mémoires" que les intelligences.<br /> > Chez nous, il serait plutôt question de fécal-socialisme, régime bien plus pérenne que le modèle allemand de jadis, puisque d'une part il a survécu à son guide suprême, et que d'autre part bien loin de prôner une quelconque fierté nationale ou "ethnique", la supériorité du fécal-socialisme réside dans la dissolution de la nation et dans le métissage à marche forcée des mœurs et des populations.<br /> > Au bout du compte, la France est une nouvelle fois un pays occupé et les collabos rivalisent dans leur zèle ardent. Seul l'occupant a changé. Les ambitions aussi, il faut bien le reconnaître. Adolf ne voulait imposer sa marque que pour 1000 ans. Or personne ne pourra nier que nos deux François ont été plus ambitieux, raisonnant bien au-delà des 1000 malheureuses petites années d'Adolf-l'éphémère, sans compter de légères différences d'ordre culturel. Le premier de nos FF (führers français), François-le-satanique, plus mystique, s'était fixé des objectifs de damnation et donc d'éternité. Son disciple et successeur dans le règne fécal-socialiste, plus "rustique", aura eu, lui, des visées plus terre à terre et par voie de conséquence plus palpables. Pour ce qui est de François-le-Bidochon, son projet aura été plus modestement axé sur la régression autoritaire et néanmoins irréversible du français parlé, incarné et vécu : le fécal-socialisme créationnisme et le fécal-socialisme évolutionniste, en quelque sorte. Mais dans les deux voies, un socialisme scientifique assurément.<br /> > Voilà pourquoi, il est impossible de parler d'incapacité, d'incompétence ou d'improvisation chez nos socialos qui sont, au contraire des génies. Des génies du mal, évidemment, mais dont on ne peut remettre en cause ni la volonté, ni le talent et encore moins les succès. La meilleure preuve en est que François-le-Bidochon sera réélu en 2017, et que François-le-fourbe (1981-1995) ne sera jamais démasqué en sa qualité de personnage ignoble et nuisible, parrain du fécal-socialisme et fossoyeur de la France. Il fut, et il ne saurait être question de l'oublier, le père de la génération Mitterrand, ceci expliquant peut-être cela.<br /> <br /> Lucien Kabois
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C
Bonjour Mr Boulogne,<br /> Pour éviter un bobinard gigantesque, encore faudrait-il que les électeurs votent uniquement avec la tête en écoutant leur moi profond et en faisant abstraction de tous ces minis sondages en rafales. Comme à chaque scrutin, le score sera mitigé alors que pour éviter un deuxième tour et stopper les palabres, il faudrait qu'une liste remporte la majorité absolue, soit 25% des sièges en obtenant un score >à 50% des suffrages , le reste des sièges étant réparti à la proportionnelle !<br /> Pour un premier Ministre ancien Ministre de l'Intérieur, j'aimerai savoir jusqu'à quelle compromission voire trucage est-il prêt à aller pour déboulonner le FN ; une telle prise de position est inquiétante en Démocratie il se moque de l'expression du suffrage exprimé par les électeurs, espérons que la chute sera très dure... Nouilles nous sommes, mais vraiment trop cuites, qui aurait pu l'imaginer avec notre légende de Résistants Patriotes ?<br /> Bonne soirée, cordialement Cjj
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D
Toujours prêts à nous trahir ces Judas LR. Pour quelques deniers. Voyous.
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