11 Octobre 2015
Il faut voir les choses comme elles sont : les hommes sont plus forts que les femmes.
Enfin, d'une certaine façon.
Physiquement, comme vous avez compris, même si tous les « forts » ne sont pas bâtis comme Teddy Riner. .
Encore que, comme en grammaire il y a des exceptions qui confirment la règle.
Mais c'est la statistique qui a longtemps influencé les moeurs, les systèmes de législation, etc, etc.
C'est pourquoi nos compagnes n'ont pas toujours eu la part la plus belle dans les conflits inévitables de la vie.
Après la chute de l'empire romain, dans le monde de barbarie qui s'ensuivit, les femmes connurent des moments « un peu » difficiles. Au moyen-âge, l'Eglise réussit, cahin-caha à substituer, sous le nom d'amour courtois un semblant, parfois raffiné « d'amour courtois », lequel, après la Révolution de 1789, régressa notablement pour revenir malgré des apparences trompeuses à un ordre régressif, tel que le peignit Balzac dans sa « Comédie humaine », et fut analysé par Jean-Paul Aron ( Le pénis et la démoralisation de l'occident ) où les femmes, même duchesses, étaient souvent les poules de luxe de l'ordre bourgeois, masculin et phallocrate.
Dans l'ensemble toutefois, l'occident mâle, même au XIX ème, traita la femme, sinon toujours avec respect, du moins avec une sorte de tendresse, ou se mêle un peu de dérision amusée ( ce n'est pas bien, je sais, et Sacha Guitry aurait de nos jours, de sérieux ennuis avec ses cinq épouses – successives – et ...les autres ) d'admiration un peu craintive, souvent de jalousie inavouée, et presque toujours de vraie tendresse même quand elle est vagabonde ( la tendresse, n'est-ce pas ! ).
La Bruyère en est un parfait exemple dans ses Caractères, au chapitre « Des femmes », des plus exemplaire en ce qui concerne le raffinement des analyses, et l'alacrité des modèles.
Même quand nos auteurs n'atteignent pas au niveau d'un La Bruyère ou même d'un Guitry, toutes proportions gardées, ils sont comme aspirés par l'inspiration et forgent des trouvailles amusantes à ce sport très masculin.
Quitte à passer pour un gros bâton, bien goujat, je ne peux m'empêcher, par exemple de sourire à ce mot de Marcel Prévot : « Les femmes préfèrent les hommes qui les prennent sans les comprendre aux hommes qui les comprennent sans les prendre ».
Quoi? Euuh! Ben, bon !!
Préférez-vous Georges Feydeau dans La main passe? Le dramaturge nous dit que Francine surprise par son mari dans le lit de son soupirant, sortant la tête de dessous les couvertures, de l'air le plus ingénu, la voix très perchée lui dit : « Quoi?...Quoi?... Qu'est-ce que tu vas encore t'imaginer »?
Bon, je vais stopper ici cette quête d'anecdotes ne voulant pas m'aliéner la moitié, au moins, de mon lectorat.
Mais, mes chères amies scrutatrices, vous êtes bien difficiles et exagérées.
Bientôt vous regretterez nos petites plaisanteries, et salacités. Des temps difficiles s'annoncent peut-être, à moins que...oui, à moins que nous ne réalisions l'UNION SACREE, sous la pression d'une certaine « science » qui déjà, dans nos « cités » muézzine, muézzine, autant « qu'ils » le peuvent.
Ecoutons tous pendant qu'il en est temps.
Moi je préfère Feydeau.
Le Scrutateur.
FEMME 2.mp4 ( Ilfaut un peu de temps pour entendre le mp4 ).
3 ) Autre image d'Epinal du très pédagogique amour coutois médiéval. 4 ) . La régression occidentale du XIXème siècle. 5 ) Le muezzin muézzinant. 6 )