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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Les Françaises sont-elles toutes rousses?

Les Françaises sont-elles toutes rousses?

Un Anglais, d'il y a quelques générations, débarquait un jour à Calais, de la navette qui opérait le transfert des voyageurs, de la grand île vers le continent européen. Il rencontra bientôt une femme à la belle chevelure rousse. Poursuivant son chemin il en en rencontra une deuxième, également rousse. Il en conclut que LES Françaises étaient ( toutes ) rousses.

Evidemment, il n'en est rien, et il y a parmi nos compatriotes des chevelues de toutes les couleurs, et même, assez souvent plutôt crépues, qui sont parfois très appréciées.

Le mode de raisonnement de notre britannique, pas très futé était ce qu'on appelle en logique une induction, et plus précisément une induction amplifiante, c'est-à-dire l'opération mentale qui étend à tout un genre ce qui a été constaté dans un certain nombre de cas singuliers.

Ces opérations généralisatrices sont une des propriétés de l'esprit, indispensables dans les sciences si l'on veut passer des faits aux lois, du singulier à l'universel. Mais sans la vérification ( ou l'infirmation ) expérimentale dans combien d'erreurs la raison, universalisante, ne nous enfermerait-elle pas?

 

J'y pensais, en écoutant le journal télévisé de FR3, où l'on nous montrait un travailleur immigré, d'origine arabe, nommé Mustapha, malmené verbalement par son patron, Français «  de souche », de façon assez raciste, convenons-en. Le film de l'altercation avait été tourné par la victime elle-même, au moyen de son téléphone portable, comme quoi les « mobiles » cela sert à quelque chose.... quand il y a matière. ( ! ).

 

Qu'en induira le téléspectateur moyen? Que les Français ( blancs ) sont racistes. Point ! CQFD.

Notons que le président de la République, ce même jour annonce de nouvelles dispositions contre le racisme. Il m'avait semblé qu'il y en avait déjà quelques-unes, notamment celles qui, nous dit-on ( j'l'ai vu à la télé ) pourrait entraîner pour le patron ci-dessus évoqué, 10 ans de prison ferme, et quarante cinq mille euros d'amende. Mais, devant ce surcroit de « morale » hollandiste, on oubliera le chômage endémique, les ravages de la politique pénales de madame Taubira, etc, etc. «  Quousque tandem abutere, Hollandus, patientia nostra » : c-à-d «  pendant combien de temps encore abuseras-tu, Hollande, de notre patience?

 

Mais les Français ( de souche, évidemment ) sont-ils tous racistes comme le patron de PME incriminé? Le sont-ils davantage que leurs compagnes supposées rousses, par l'Anglais un peu débile du début?

Je sens que ma question va me valoir de nouvelles inimitiés parmi certains de mes compatriotes « antiracistes » ( évidemment ! ) comme le pitre de l'Elysée.

Mais c'est plus fort que moi, et je vais poser une autre question aggravante ( pour moi ).

 

Est-il possible pour un touriste au teint pale, débarquant d'un bateau de croisière, d'être agressé par un compatriote au teint foncé, pour être dévalisé, et même un peu plus, ou, à la suite d'un regard qui n'aurait pas plu, d'être traité de « sale blanc »?

Et dans ce cas, le leucoderme aurait-il raison d'induire que les Guadeloupéens sont voleurs et, j'ose à peine l'écrire : « raciste »?

Evidemment non.

Et pourtant, pourtant. Des incidents fâcheux de ce type, il y en a chez nous. Pourquoi en serait-il autrement? Serions-nous meilleurs que le reste du monde, d'une espèce supérieure à toute autre?

Je ne le crois pas. Mais pour ne pas porter seul le poids de mon audace, comme Baghera, la panthère noire, accablée sous le poids des Bandar-log, dans le livre de Kipling, se résignant, malgré son orgueil, à héler de l'aide au vieil ours Baloo, je vais moi aussi recourir à une aide extérieure.

Cet aide, je la trouve dans un numéro de France-Antilles de 2008, que j'avais publiée dans le Scrutateur naissant.

Lisez, chers amis, et face à la propagande antiraciste indécente des actuelles autorités socialistes, indécente parce que le plus souvent mensongère et/ou démagogique.

Lisez, pour faire face efficacement aux mensonges des démagoques, lisez les articles du Scrutateur, écoutez ses clameurs, raisonnées, d'indignation.

 

Le Scrutateur.

 

Un racisme anti blanc en Guadeloupe? Allons donc !

 

Le racisme anti-Blancs n'existe pas.

 

 

( Jusqu'à ce jour Le Scrutateur se croyait le seul media à dénoncer les racismes, en Guadeloupe. TOUS les racismes!! Maintenant France-Antilles, édition guadeloupéenne [10 oct 2008] a osé le faire par la voix d'un de ses lecteurs, et un lecteur qui signe son papier, monsieur Antonin Luce.

Je me dois de féliciter notre illustre confrère pour avoir osé enfreindre un redoutable tabou, et encore plus monsieur Luce que je ne connais pas personnellement . Mais je connais beaucoup de Luce. Ce sont d'authentiques Guadeloupéens, et, comme on dit chez nous, «de couleur».

L'audace est encore plus grande et digne d'admiration. Ce papier, dit clairement ce qu'il y avait à dire sur le sujet. Je le publie pour les lecteurs non Guadeloupéens du Scrutateur, Martiniquais ou métropolitains qui n'auraient pas eu la chance extrême de lire F.A.

Sur l'expression du racisme anti-blanc en Guadeloupe (en Martinique aussi?), il y aurait tellement à dire. Non pas d'un racisme populaire qui n'est probablement pas plus élevé qu'ailleurs, mais sur celui qui émane de nos pseudos élites, de ces petits « intellos », pleins de morgue impudente, écrivaillons de basse cours, radioteurs haletants, qui prennent les médias où ils sont sensés travailler, pour les tribunes de leurs passions nauséeuses [sans être jamais sanctionnés, à cause du tabou, qu'aujourd'hui un deuxième Guadeloupéen (le premier est votre serviteur) entreprend de lever].

Que penser par exemple de ce propos d'un illustre « et GRAAND » éditorialiste du matin sur une « graande »radio, qui se targue d'être la Vie? « (.....) si Barrack Obama est élu, dit-il, comme nous l'espérons, avec tout le monde Noir, etc » (sic)?

Est-ce que j'exagère, que je fais un procès d'intention? Mais que dirait-on si un éditorialiste blanc déclarait «: « (...) si Mac Cain est élu comme l'espère le monde blanc »? Oui, entendez-vous l'antienne universelle qui s'éléverait devant ce qui serait qualifié de retour du nazisme?

Il faudrait répondre d'abord que ce n'est pas le " monde blanc" qui souhaite la victoire du candidat républicain, même pas sa majorité, du moins en France, si l'on en juge par l'obamania qui s'y développe, et ensuite que l'attribution par le journaliste blanc (supposé) d'une intention de vote du « monde blanc » à Mac Cain en vertu de la couleur de peau de ce dernier, s'il exprimait son espérance personnelle, n'en serait pas moins une erreur et l'expression d'un racisme insolent.

Car ce n'est pas la race qui doit  être le critère du choix en ces matières, mais l'intelligence, la valeur morale, et le courage politique.

Et c'est tous les jours qu'ici les « radios de la vie », s'adonnent à leur vice, dans l'impunité la plus complète.

Je salue donc avec enthousiasme le courage de monsieur Antonin Luce, et souhaite que son exemple soit suivi par nos compatriotes de plus en plus nombreux. Edouard Boulogne),

 

  L'article de M. LUCE /

 

Ce lecteur dénonce le racisme anti-Blancs, « ordinaire » en Guadeloupe.

 

Aujourd'hui, un monsieur démissionne du parti centriste. Raison invoquée: la direction vient d'être donnée à des représentants « non guadeloupéens d'origine ». Bien sûr, nous supposons en premier lieu qu'il ne s'agit '. pas d'un putsch. Que les membres du parti centriste se sont concertés, puis qu'ils ont voté en leur âme et conscience pour se mettre d'accord sur une équipe nouvelle. L'attitude de ce  monsieur touche donc déjà au déni de démocratie. Ce qui entraîne une première question: que faisait ce monsieur dans un parti centriste ? Deuxième argument: les nouveaux représentants ne sont pas des « Guadeloupéens d'origine ». En d'autres termes : monsieur ne supporte pas les Blancs. Un comportement tout à fait courant, ici, et contre lequel aucune voix ne s'élèvera. Ailleurs, pourtant, une telle information aurait suscité une envolée de plaintes. Certains auraient rappelé les grands principes de la République. D'autres, les idéaux fondateurs des droits de l'homme et des démocraties modernes. D'autres enfin, auraient crié à l'atteinte au principe d'égalité entre les races... Ici aussi on le fait. Un peu. Sauf quand la victime est blanche. Monsieur ne fait qu'alimenter la chronique d'un racisme ordinaire en Guadeloupe, qui passe inaperçu, qui est entretenu par le discours ambiant des politiques, des associations, des journalistes... et dans lequel on se complaît. Car « entre nous, on se comprend ».

 

Où sont les associations contre le racisme lorsque la victime est blanche ?

 

L'histoire légitime tout. Que les mêmes faits touchent un ressortissant Antillais à Paris, et nous les enten­drions, les mêmes, crier à la discrimination, au colonialisme, à l'esclavage moderne... Car le racisme existe ailleurs et contre les nôtres. Mais notre racisme contre les Blancs, lui, n'existe pas. Pourquoi les Blancs paient-ils les loyers plus cher ? Pourquoi n'accèdent-ils pas aux, emplois municipaux, à ceux d'agents territoriaux, etc. ? Pourquoi ne sont-ils pas représentés politiquement? Pourquoi n'ont-ils pas la parole dans les réunions de parents d'élèves ? Pourquoi se font-ils traiter de « sales Blancs » dans le moindre conflit de voisinage ? Parce que nous ne sommes pas encore sortis du vieil adage qui compare la paille et la poutre. Et la poussière que nous reprochons chez les autres, nous ne sommes pas capables de la balayer chez nous.

D'ailleurs, cette question a-t-elle jamais inspiré un article de presse, une émission de TV ou une chronique société à la radio ? Où sont les associations de lutte contre le racisme lorsque la victime est Blanche ? Non, décidément, ce racisme-là n'existe pas. A l'heure où l'Amérique, tant décriée elle aussi, s'apprête à élire un président Noir, nous autres, grands donneurs de leçons, nous sommes bien minables.

 

Antonin LUCE.

 

 

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V
Cher Scrutateur,<br /> <br /> je m'en viens de ce pas vous rassurer : il n'y avait dans mon propos qu'une métaphore et nullement un quelconque fantasme ! Domota, Reinette... imaginez donc ! Et que vous ayez, sur ce terrain, botté en touche, n'est pas pour me déplaire. <br /> En revanche, vous avez raison, ma pensée est certainement aveuglée par une espèce de naïveté infantile qui m'amènerait à croire que le monde des Bisounours est possible (mais pas pour demain ; pour vous citer : je ne suis pas "gniais" non plus !). Cela dit, bien qu'athée, j'ai reçu toute l'éducation catholique qu'il se doit (je ne suis donc pas tout mauvais) et en ai gardé quelques notions comme l'amour d'autrui et la perpétuelle quête du bien. Notion que les défenseurs des valeurs judéo-chrétiennes de notre bonne vieille France de race blanche ne semblent mettre en avant que le dimanche matin de 10h à 12h... (et à d'autres heures pour les adeptes des autres livres).<br /> Faut-il pour cela tendre perpétuellement tendre l'autre joue ? Non, je ne le pense pas. Et je suis d'accord avec vous : il est indispensable de lutter pour préserver son identité et sa liberté. Par les mots avant tout, par l'action s'il le faut.<br /> Mais ce qui me dérange, dans vos propos comme dans ceux de nombreux dirigeants, hommes politiques, etc., c'est la débauche d'énergie consacrée à trouver en l'âme de l'autre ce qu'il y de plus noir (ou de plus blanc, c'est selon...). J'aurais préféré (et je m'en excuse) que madame Morano s'interroge sur la capacité de la France à intégrer et à assimiler ses "non-gaulois" ou que monsieur Domota s’enorgueillisse de l'érection d'une contre-stèle sur la plage de Nogent, ou encore que vous dénonciez ce zoom hautement télévisuel (j'ai apprécié votre parallèle avec le britannique et ses rouquines, tout comme le texte d'Antonin Luce que vous nous avez livré) sans y balancer quelques sarcasmes qui selon moi (pardon, je vous prie de m'excuser) détrônent votre pensée.<br /> Oui, certainement suis-je naïf, innocent, gentil (avec tout ce que le monde actuel a pu mettre de péjoratif dans l'acception de ces qualificatifs) et le revendique, mais certainement pas aveugle.<br /> Je regrette seulement qu'il soit souvent plus facile de faire la guerre que d’œuvrer pour qu'elle n'ait pas lieu ou pour y mettre un terme , et que l'agression perpétuelle soit devenu un mode de défense. Si vis pacem para bellum, qu'ils disaient. Et bien je crois que l'on ne sait plus prendre le temps de se préparer.<br /> <br /> PS : appelez-moi Vince, je n'ai pas encore la tournure d'esprit d'un "monsieur"...
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E
Voici qui est mieux, cher monsieur...Vince. Vieille habitude d'ancien prof, je dirai «  en progrès continuez ». Sans entrer dans trop de détails, je dispose ci-dessous un lien sur ce que je pense de la nature de la France, à laquelle « nous appartenons substantiellement » ( St-John-Perse ) pour le meilleur et le moins bon. <br /> Cf. le lien qui suit et explicite ma pensée : http://www.lescrutateur.com/2015/02/les-antillais-sont-des-francais-de-souche-par-edouard-boulogne.html
V
Rousses, et acariâtres de surcroît ! Me semble-t-il.<br /> Oui à votre message, mais une autre induction, qui tient la primeur sur l'échelle du temps, est celle faite par ce patron qui voudrait décapité un arabe afin d'en faire un élément de décoration de sont entreprise (na-na-nère...). <br /> Quand je vous lis sur de tels sujets, cher Scrutateur, je pense souvent à mon Papy qui me racontait qu'étant petit, faisant l'école buissonnière, il s'amusait à attacher les vaches par la queue, qui, chaque bovin tirant dans sa propre direction, finissait par se déchirer, par craquer ; un coup celle de droite, un coup celle de gauche...<br /> Et bien, sur le thème du "t'es plus raciste que moi" ou politiquement parlant, "t'es moins tolérant que moins", j'ai parfois l'impression que nombreux sont mes compatriotes (des Morano, des Domota, des Scrutateur, des Reinette) qui s'attachent par la queue et tirent à qui mieux-mieux dans le sens de leurs convictions, ou idéologies, dans lesquelles, avec le temps, ils se sont embourbés. Et, forcément, ça craque de tout côté !<br /> Oui, j'aime bien de parallèle, sans plus de morale induite...<br /> Ah ! Au fait, dimanche prochain, j'irai voir une compétition de bœufs tirant, vous savez, ces bœufs qui tirent, dans la même direction, des charges incroyablement lourdes...
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E
Mon cher M....Bruneau, je crois, cher monsieur donc, <br /> Vous avez de drôles de fantasmes. Nous attacher par nos queues, Reinette, Domota, moi, et même ...Nadine Morano ( une distraction sans doute ! ). <br /> Mais prenez garde. Oubliez votre Papy. Car au jeu que vous jouez, il y a des risques. Surtout quand on se voile les yeux du mouchoir de Colin Maillard. <br /> On ne sait jamais ce qui peut arriver. <br /> <br /> Tu vois. <br /> <br /> Votre scrutateur