14 Octobre 2015
La violence juvénile en Guadeloupe est en augmentation constante, et va en s'aggravant.
Sur ce sujet s'opposaient, sur Guadeloupe 1 ère, un responsable de la police et un médiateur de rues, tous deux antillais. Le médiateur étant lui-même jeune ( entre 30 et 35 ans m'a t-il semblé ).
S'opposaient? Plutôt se complétaient sur ce sujet délicat, davantage préoccupés de réfléchir que de se contredire sur un plan idéologique. Sans doute leur est-il apparu que les querelles de « politiciens » devaient passer au second plan face à une réalité préoccupante.
Le responsable de police a mis en évidence, sans être contredit, le manque des moyens mis au service des forces de l'ordre. Le médiateur de rue, surnommé « bwana » ( ! ), a calmement souligné le rôle de la dégradation de la famille, de sa démission face à leur progéniture, voire de sa complicité avec elle, quand contre toute logique par exemple elle s'en prend aux professeurs, souvent physiquement, quand ceux-ci ont sanctionné les enfants agressifs. Ceci étant contraire, non seulement au bon sens, mais aux traditions guadeloupéennes.
Ces messieurs ont souligné le rôle des médias, et des « réseaux sociaux » qui contribuent largement à la démoralisation générale et à la perte des repères moraux indispensables aux enfants et adolescents.
En ce jour où Christiane Taubira était fortement contestée par la police qui en a assez de sa politique irresponsable, furieusement laxiste, ils ont souligné que des jeunes qui utilisent, dès l'âge de 14 ans maintenant, des armes à feu pour abattre leurs victimes sous les prétextes les plus futiles, se retrouvent en liberté dans les jours qui suivent leur interpellation et sont aussi les victimes de la politique de cette icône de la gauche. Il est bon que ces Antillais là aient pu dire ces choses. Car si l'Antillais que je suis ( mais blanc ) s'était ainsi exprimé, certains, sur les « réseaux sociaux » n'auraient pas manqué de parler de mon « racisme anti- jeune ». Le « racisme » étant devenu cette idéologie quasi officielle, qui est ainsi en train de devenir une forme, et une cause, de certains phénomènes de violence.
Autres remarque plutôt positive : les messages écrits envoyés par les téléspectateurs étaient sur le même ton que celui des débatteurs. Les brigades habituelles de ces intervenants ne se sont pas manifestées. Il est vrai que nous sommes en période électorale, et que ces messieurs, ( zé dames ) doivent être « sur le terrain » en train d'y épancher leur violence pathologique.
Nous aurons l'occasion de revenir sur les propos plutôt sages tenus ce soir ( 14 avril ) par ces deux hommes de bonne volonté.
Le Scrutateur.