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12 Août 2015
La confusion grandissante qui préside, si l'on peut dire, au comportement des princicipules qui prétendent nous gouverner, est en train de conduire lentement, mais sûrement la France vers le gouffre, où les troisième et quatrième Républiques l'avaient entraîné.
En 1958, le général de Gaulle, armé de principes juridiques et philosophiques, adaptés à l'époque moderne, mais qui avaient fait leurs preuves dans le long passé historique français, arma la nation d'une Constitution destinée à la remettre sur pied, et à lui rendre sa grandeur et son rôle historique. Il venait, alors, de revenir aux affaires, après avoir ramassé le pouvoir dans la fange où l'avaient conduite des dirigeants qui s'appelaient Pierre Pfimlin, Guy Mollet, Ramadier, Mendès-France, etc.
Distinguant clairement l'exécutif et le législatif, le premier ministre, chargé de la conjoncture, ( la conduite des affaires courantes, si importantes soient-elles ) et responsable devant le Parlement, et d'autre part le Président de la République homme de la Nation, responsable devant le peuple, de Gaulle avait posé les principes clairs, qui pour un peuple déterminé, le peuple français ( non un autre, car pour le général on ne légifère pas dans l'abstrait, pour l'humanité en général, mais pour un peuple particulier, auquel on taille une constitution comme on taille un habit ) avec son histoire, ses intérêts, son caractère déterminé par une longue histoire, lui permettent de vivre et de se développer à l'aise, et dans l'ordre.
Cette conception qui devait ( et qui le fit durant une quinzaine d'années ) instituer une sorte de « monarchie républicaine » selon une formule de Maurice Duverger, a toujours été critiquée par des politiciens de basse extrace, concevant la politique comme le moyen privilégié, et exclusif, de se servir, ou mieux de se sucrer.
Ces gens s'activent aujourd'hui dans les allées du pouvoir, tels des charançons, qu'ils soient « de droite » ou « de gauche », Knock ou Topaze de tragi-comédie, tel un Hollande, ou un Valls dans la comédie du pouvoir.
S'ils nous parlent dans leurs médias aux ordres, s'ils paradent en leurs postures dérisoires ce n'est qu'à seule fin de se conserver eux-mêmes, non de servir la nation.
Recherchons plutôt, pour nous aider aider, ceux qui sont encore à l'écart de ce carnaval, et recherchent, avec les mêmes principes éthiques et politiques ce dont parlait Charles de Gaulle dans la célèbre conférence de presse du 31 janvier 1964, dont voici un extrait décisif.
Le Scrutateur.
https://www.youtube.com/watch?v=O1mBRTtpT2I&feature=youtu.be