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17 Juin 2015
M le préfet,
Guadeloupéen de vieille souche, je me permet d'interpeler le représentant de l'Etat qu'est censé être un préfet, pour lui demander des éclaircissements sur ( entre beaucoup d'autres ) deux faits qui sont beaucoup plus que des incidents, et qui relèvent me semble-t-il de la carence de son administration.
( I ) L'offense faite au droit, en la personne de Marine Le Pen.
Le premier concerne l'interdiction faite à la présidente du Front National, madame Marine Le Pen, de visiter la Guadeloupe, par une infime minorité d'activistes et d'agitateurs, dont le secrétaire général d'un syndicat aux méthodes violentes et provocatrices, M. Elie Domota, assisté de seconds couteaux tel l'ancien terroriste, non repenti, M. Luc Reinette.
Que ces personnages éructent dès qu'on leur oppose la moindre contradiction, cela peut se comprendre dans « l'esprit » de leur délire paranoïaque.
Mais qu'ils s'opposent par la force, dans notre département français, à la visite programmée du chef d'un parti politique national, légal, ayant recueilli lors des dernières élections départementales, près d'un quart de l'électorat national, voici qui me paraît non seulement étrange, mais illégal, et anti démocratique.
Or, qui est responsable du maintien de l'ordre, du respect de la légalité, sur l'ensemble du territoire national, et dans chacune de ses régions?
Je ne nomme personne, mais suivez mon regard, et ne cillez pas, monsieur le préfet.
Je précise, que je ne suis pas membre du Front National, et je rougis en le disant, tant il m'est insupportable de laisser supposer, ne serait-ce qu'un instant, que cette vérité pourrait n'être qu'un subterfuge suggéré sous l'effet d'une intimidation quelconque. J'ajoute que sans avoir jamais voté à ce jour pour le FN, je me réserve le droit de le faire, si ma conscience me l'enjoint un jour, et ceci en ma qualité guadeloupéenne de CITOYEN FRANCAIS!
Un très grand nombre de Guadeloupéens pensent comme moi, tous milieux sociaux compris, et tout groupe ethnique, quelle que soit sa couleur, dans la palette fort riche que présente, à cet égard, notre département-région. Un récent micro trottoir diffusé il y a quelques jours sur RCI, en témoignait, à la surprise, peut-être de ceux, qui ne connaissent pas encore très bien notre île « de très vieille France » ( dixit St-John-Perse ), ou seulement par le bruissement vocal de conseillers douteux.
( II ) L'affaire de la Stèle commémorative de Saint-Rose.
Le deuxième fait grave ( et autre manquement gravissime de l'Etat ) au sujet duquel, je vous écris monsieur le Préfet Billant, concerne l'affaire de la Stèle élevée, avec toutes les autorisations nécessaires, sur le territoire de la commune de Sainte-Rose, en souvenir des premiers colons européens débarqués en ce lieu, il y a fort longtemps, par quelques personnes, regroupées dans le Cercle Auguste Lacour, et à leurs frais pour une somme inférieures à 30.000 £.
Or cette stèle, avant même l'inauguration a été sauvagement détruite par le sieur Domota, et ses hommes de main.
Peu auparavant, les desperados domotiens avaient sollicité, - ( façon de parler, car leur ton est celui, ordinairement de l'injonction terrorisante ) - du Tribunal administratif de Basse-Terre, une reconnaissance de « l'illégalité de l'édification de la stèle ». .
Mais le tribunal administratif avait rendu justice, et je reproduis plus bas la totalité du jugement, qui concluait ainsi : « ORDONNE :
Article 1er : La requête de l’association Lakou – Liyannaj Kont Pwofitasyon (Lakou – LKP) et autres est rejetée.
Article 2 : La présente ordonnance sera notifiée à l’association Lakou – Liyannaj Kont Pwofitasyon (Lakou – LKP), à l’union générale des travailleurs de Guadeloupe, à la fondation Frantz Fanon, à l’association collectif de l’ouest Sainte-Rosien (COSE), à Afrocentricy international Guadeloupe, au comité international des peuples noirs, au mouvement international pour les réparations Guadeloupe et au conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres.
Copie en sera adressée au préfet de la Guadeloupe.
Fait à Basse-Terre, le 6 mars 2015.
Le juge des référés,D.Besle
Le greffier, L Lubino
Lubino
La République mande et ordonne au préfet de la Guadeloupe en ce qui le concerne ou à tous
huissiers de justice à ce requis en ce qui concerne les voies de droit commun contre les parties privées, de pourvoir à l'exécution de la présente décision
Je me suis permis, M. le préfet de souligner en rouge, quelques lignes qui vous concernent plus particulièrement. Je ne voudrais pourtant pas que vous croyiez que j'en veux particulièrement à la personne privée de M. Jacques Brillant, que je ne connais pas, mais à qui, en tant que telle, je suis prêt à accorder tout le crédit du monde.
C'est au préfet que je m'adresse. Le rôle des préfets n'a jamais été facile, il fut un temps jusqu'à la récente décentralisation, celle inaugurée sous M. Mitterrand, en 1982, où leur sort dépendait du ministre de l'intérieur. Celui-ci est toujours, - en principe - le patron. Mais désormais, les préfets diminués dans leurs prérogatives, et leurs aires de pouvoir, doivent composer avec les élus locaux.
Nulle part ceux-ci ne brillent d'abord par leurs compétences, leur désintéressement, leur sens de l'humain. Ils ne manquent pas d'éclat, en revanche dans l'intrigue, l'art de naviguer, selon leur charisme propre de sauriens, de perroquets bavards, ou de singes hurleurs.
Mais, M. Jacques Billant, préfet de la Guadeloupe, si l'homme privé que je suis, peut compatir, aux tourments que vous subissez ( peut-être ) intérieurement, le citoyen scrutateur, lui, ne peut consentir à s'abandonner à quelque sentiment de compassion que ce soit.
Sachez que la colère monte en Guadeloupe, et le dégoût. Et que ce que je vous exprime de façon littéraire et policée, pourrait bien être repris par une masse importante d'électeurs.
Et, de toutes les façons, un préfet qui est aussi un homme, doit se poser des questions sur la nécessité d'agir selon une règle qui n'est pas celle de l'opportunisme.
On veut comprendre la légitimité des projets de carrière.
Mais, plus haut, il a le devoir pour un homme, de pouvoir se regarder en face.
Encore plus haut, il y a l'honneur Français.
Edouard Boulogne.
Photographies :
Les Guadeloupéens, pas moins que M le Préfet, n'auront de difficultés à discerner dans le bestiaire choisi par Le Scrutateur, les personnalités nationales, et locales, qui tourmentent ( il faut espérer pour lui que ce soient des tourments ) M. Jacques Brillant.