25 Mars 2015
Que M. Pierre Moscovici soit nul en orthographe n'est pas le plus grave. Mais ce n'est pas pour souligner la nullité de ce garçon que le Scrutateur publie cet article.
La guerre se joue depuis toujours par des mots, mais à l'heure des médias de masse, et de la médiatisation de tout par des images, et dans un vocabulaire...spécial, il faut plus que jamais se souvenir du vieil adage : « c'est par la tête que le poisson pourrit ».
Orwell dans son célèbre ( insuffisamment ) roman : 1984, avait consacré plusieurs chapitres à l'analyse de la novlangue, ( reprise à sa façon, par un talentueux jeune écrivain, dans son récent ouvrage La France Big Brother, que le Scrutateur a déjà évoqué ), cette novlangue qui broie la pensée, et notre capacité à réfléchir, à déployer un esprit critique, face à une information, réduite à quelques slogans ignares, en somme à la désinformation si j'ose risquer cet oxymore qu'est l'information/désinformante.
L'article donc, qui suit, n'est pas une simple ironie à l'encontre du mauvais élève Mosco...., mais une invite à prendre conscience de la façon dont on nous entube. Si vous le lisez, LS s'endormira tranquille, ce soir, en pensant qu'il a fait son boulot.
LS.
La guerre des mots :
http://deflandres.over-blog.com/
25 mars 2015
valeurs; barrière; extrême-droite;montée; poussée; surfer; candidat républicain; émotion; cellule psychologique; polémique ...
Vous l'avez peut-être remarqué : beaucoup de journalistes manquent d'imagination.
Nous leur recommandons d'utiliser le Dictionnaire Analogique Larousse, qui leur permettrait de varier les expressions qu'ils utilisent.
Beaucoup semblent plutôt utiliser Le journalisme sans peine.
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24 mars 2015
Tu sais que la sémantique, c'est l'art d'utiliser les mots. Elle joue un rôle important dans cette guerre des idées et des cerveaux.
Si les jeunes immigrés pratiquent le verlan dans les banlieues, c'est pour faire un pied de nez (ou pire ... ) à notre langue française et à notre pays dont ils ne veulent pas faire réelle¬ment partie.
Dans le langage courant, des mots comme fasciste et raciste sont utilisés comme de véritables "armes à tuer".
D'autres mots sont simplement destinés à faire rire et à abaisser car la dérision est une arme terrible. Il n'est pas innocent, par exemple, d'appeler un patriote franchouillard, un cadre chefaillon et, à un moindre degré, un soldatbidasse... Plus significatif encore d'appeler, en Nouvelle-Calédonie, un loyaliste anti-indépendantiste...
A l'inverse, (sans parler des facteurs qui sont devenus préposés... ) on lance de nouveaux vocables, volontairement déchargés de tout contenu affectif, pour déculpabiliser ceux qui pourraient se sentir coupables:
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21 février 2015
Olivier Perrin
>>> Suite et source : Le Temps
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19 février 2015
Soyons attentifs aux paroles des grand medias, "la déesse aux cents bouches" (Brassens), comme à celle de notre entourage qui les reprennent si souvent, trop souvent.
Souvent entendu en ce moment : au final (pour finalement); à aujourd'hui (?) ; compliqué (vie de couple, situation internationale, tout est compliqué; pas complexe, difficile, délicat; non : compliqué) ; La France, elle... (dans les discours du Président et du futur Président) ; c'pays pour parler de la France (dans tous les discours et entretiens divers).
Et, bien entendu, islamophobie, amalgame, padamalgam, liberté d'expression, valeurs de la République, front républicain, résistance, laïcité.
Vous l'avez peut-être remarqué : beaucoup de journalistes manquent d'imagination.
Nous leur recommandons d'ouvrir un Dictionnaire Analogique Larousse, qui leur permettrait de varier les expressions qu'ils utilisent.
Beaucoup semblent plutôt utiliser Le journalisme sans peine.
"Mal nommer les choses, c'est ajouter au désordre du monde" (Albert Camus).
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19 février 2015
En bon politicien, Manuel Valls sait que le mot ou la formule qui frappent par leur originalité ou bénéficient du relief de la surprise vont marquer l’opinion. Gagné ! « Islamofascisme » est repris partout et fait débat. Cela paraît fort d’utiliser une expression prisée des néoconservateurs et utilisée par G.W.Bush quand on est un homme de gauche et habile quand cet homme de gauche regarde souvent à droite. En fait, le concept est pratique et même indispensable dans la position et la démarche du Premier Ministre. La multiplication des horreurs commises par l’Etat islamique et la répétition des attentats par ses séides en Europe rend le discours du « rien à voir avec l’islam », complètement inopérant voire contre-productif. Il faut donc désormais opposer le bon islam qui est compatible avec la République du mauvais qui s’illustre par la violence. Comment rejeter cet islam-là dans le camp du mal sans toucher à l’autre ? En l’identifiant au diable dans la mythologie de la gauche, le fascisme. Ce qui est voué aux gémonies n’est pas la religion musulmane mais l’ennemi traditionnel, violent, inégalitaire, intolérant, le fascisme déguisé aujourd’hui en salafiste coupeur de tête et poseur de bombes.
Lisez ICI la suite de l'article de NdF
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17 janvier 2015
Le blog de la Guerre des Mots vous souhaite une bonne année 2015 !!!
Il émet des voeux pour que les mots reprennent leur juste place dans la politique comme dans les conversations ordinaires.
Pour que ceux qui ont le don de la parole et de l'écriture les utilisent à bon escient.
Pour qu'on appelle un chat un chat ...
Pour que "vérité" redevienne un mot à la mode...
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9 janvier 2015
Rédigez un article pour une rubrique radio de 3 mn en utilisant tous les termes suivants : barbarie, islamophobie, amalgame, padamalgam, émotion, incompréhension, intégrisme, fondamentalisme, islamiste, le jeu de l'extrême droite, liberté d'expression, tolérance, démocratie, valeurs de la République, front républicain, résistance, laïcité.
Vous ne pouvez pas utiliser ces termes plus de 100 fois.
Vous ne pouvez pas utiliser les mots : vérité, France (utilisez "c'pays").
Vous ne pouvez utiliser comme document que Le journalisme sans peine.
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26 novembre 2014
Le monde professionnel a bien des spécificités, dont celui d’être un formidable outil de création d’expressions ridicules qui ont la particularité de se répandre comme une trainée de poudre, et de se reproduire comme des Aliens. La vie pro est telle qu’elle réussit néanmoins à nous imposer l’utilisation de ce sabir grotesque, que nous finissons par parler couramment, et avec le plus grand naturel, nous rendant à notre tour passablement risible. Force est de constater que si vous n’entrez pas dans le moule en baragouinant vous aussi la prolangue « qui va bien » (hérissement de poils momentané), vous serez certainement moins prise au sérieux que votre concurrent à l’embauche. Voici notre palmarès 2012 des expressions pro les plus énervantes du moment, leurs définitions et leur utilisation.
1. qui va bien = dans « Mets-moi le p’tit graphique qui va bien dans la prez’ ». Employé très abusivement dans le milieu de la com’. Expression à vomir.
2. « juste » = comme dans « C’est JUSTE exaspérant ! »
3. être à l’aise / en phase / confortable avec… = associer des mots de cocooning au jargon pro, pour plus de douceur dans ce monde de brutes ?
4. deadline = jour après lequel si t’as pas fini ton taf t’es mort.
5. ça fait du sens = abominable utilisation de la langue française qui semble signifier que ça A du sens, voire que ça en fabrique. Littéralement traduit de l’anglais « to make sense ».
6. asap = as soon as possible = expression complètement has-been qui s’enracine malgré tout = « J’attends ton retour asap »
7. charrette = comme asap, « charrette » est vieux comme le monde et veut dire « être en retard » comme dans « Je suis charrette sur ma prez’ ». Expression d’architecte à l’origine.
8. sous l’eau = charrette = tellement submergée de trucs à faire qu’on se noie. Souvent utilisé comme excuse aux copines pour ne pas avoir répondu à un mail : « Sorry je te réponds tard mais je suis SOUS L’EAU ».
Lisez la suite de l'article.
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26 novembre 2014
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