22 Janvier 2015
Rapporté par le Site Le Salon Beige, ce propos d'un Pape qui n'est pas notre Saint père le pape François, même s'il n'est pas blanc comme neige, dit-on, sur le plan de la gestion de l'Olympique de Marseille, se laisse aller à des propos que nous ne renierions pas, ici, au Scrutateur. Bien imprudent ce Diouf, au point que l'on peut se demander si les chicaneries qu'il subit ne sont pas quelque peu...Valsienne.
LS.
Une fois n'est pas coutume. Pape Diouf, ancien président de l'OM et candidat à la mairie de Marseille en 2014, n'est pas vraiment une personnalité dont le Salon Beige relaie habituellement les propos. Toutefois, son appréciation de la situation est digne d'intérêt et relève d'une logique et d'un sens des responsabilités dont le gouvernement ferait bien de s'inspirer :
"J'ai condamné ce qui s'est passé, et très fermement. J'ai beaucoup de compassion mais je n'aime pas les mouvements de foule spontanés trop enclin aux récupérations politiques. Je ne souhaite pas me retrouver entre des opportunistes et des hypocrites (...)
Quand on dit, la liberté d'expression fait partie de nos valeurs, je ne suis pas d'accord. Ce n'est pas une valeur, c'est une pratique. Une valeur ici n'est pas une valeur en Orient ou en Afrique. C'est comme exciser une femme. Il s'agit d'une pratique traditionnelle mais qui est manifestement négative. Une valeur est universelle, humaniste et positive. Elle doit être vraie partout (...)
Mais pourquoi donc faut-il être Charlie pour être comme tout le monde? On peut ne pas accepter cette définition et être humaniste, refuser toutes les formes d'extrémisme et de barbarie (…) Quand on sait où les caricatures peuvent amener, quand on sait les conséquences qu'elles peuvent avoir, on doit se montrer responsable plutôt que de privilégier le plaisir personnel"