3 Septembre 2014
La France a toujours les moyens, la technologie, le savoir faire pour produire, et exporter de par le monde, malgré une vive concurrence, des fusées, des avions à haute performance, des navires commerciaux ou de guerre parmi les plus pointus qui soient.
C'est à elle que la Russie avait passé commande de deux frégates du type Mistral, dont la livraison était imminente.
Une aubaine en cette période de crise économique et de chômage galopant.
La livraison de ces deux navires était imminente, et garantie il y a encore quelques jours, selon les dires de Laurent Fabius.
C'était du moins la thèse officielle, jusqu'à aujourd'hui. Mais nous apprenons que par décision du « président de la République » , la livraison est suspendue, au moins jusqu'à novembre prochain. Il s'agirait de « punir » Vladimir Poutine pour sa politique en Ukraine. Or M. Poutine, est devenu la bête noire des Américains depuis que ce chef d'Etat a entrepris de rétablir la puissance russe dans la politique internationale, ce qui est son droit, son devoir en tant que Russe, et très utile pour faire contrepoids aux deux monstres actuellement en compétition, les USA et la Chine ( Sur Vladimir Poutine je rappelle l'analyse du Scrutateur : http://www.lescrutateur.com/2014/08/wladimir-poutine-et-philippe-de-villiers-une-rencontre-interessante.html ; et cette autre analyse de Philippe Bilger, mesurée, tout à fait digne d'être prise en considération : Poutine, un tyran ? http://www.philippebilger.com/blog/2014/08/poutine-un-tyran-.html ).
Aujourd'hui, Washington et Londres, et...madame Merkel n'étant pas contents, Hollande prend la décision que l'on sait.
Evidemment si c'était à Londres, ou à Berlin que la Russie avait passé commande, leurs politiques sur la livraison des corvettes eussent été très différentes.
Aujourd'hui sous la direction des socialistes, la France s'écrase. Imagine-t-on une telle génuflexion sous la présidence de de Gaulle, celle de Pompidou, ou même celles de Chirac et de Sarkozy?
Pour l'instant, la France ne compte plus sous la « direction de « pèpère ».
C'EST POUR CELA QU'IL FAUT QU'IL PARTE !
Marc Décap.
La France suspend la livraison du premier Mistral à la Russie
Paris a décidé de suspendre la livraison «jusqu'en novembre» car les conditions pour l'autoriser «ne sont pas à ce jour réunies». La livraison avait été vivement critiquée, notamment par les États-Unis.
Les conditions pour que la France autorise la livraison du premier navire Mistral à la Russie "ne sont pas à ce jour réunies", a déclaré l'Elysée aujourd'hui à l'issue d'un Conseil de défense. "La décision a été prise en début de semaine. Le contrat est suspendu jusqu'en novembre. C'est à cette date que l'on verra s'il y a des conséquences financières", a précisé une source diplomatique à l'AFP, ajoutant que celles-ci "pourraient nous coûter 1 milliard d'euros".
Devant "la situation en Ukraine" jugée "grave", le "président de la République a constaté que, malgré la perspective d'un cessez-le-feu qui reste à confirmer et à être mis en oeuvre, les conditions pour que la France autorise la livraison du premier BPC (Bâtiment de projection et de commandement, ndlr) ne sont pas à ce jour réunies", a déclaré la présidence dans un communiqué.
Les Etats-Unis ont de leur côté salué "une sage décision". Dans un bref mail adressé à l'AFP, la porte-parole du département d'Etat, Jennifer Psaki, a repris les termes du communiqué de la présidence française annonçant la suspension du contrat: "nous pensons que c'est une sage décision".
La France a toujours les moyens, la technologie, le savoir faire pour produire, et exporter de par le monde, malgré une vive concurrence, des fusées, des avions à haute performance, des navires commerciaux ou de guerre parmi les plus pointus qui soient.
C'est à elle que la Russie avait passé commande de deux frégates du type Mistral, dont la livraison était imminente.
Une aubaine en cette période de crise économique et de chômage galopant.
La livraison de ces deux navires était imminente, et garantie il y a encore quelques jours, selon les dires de Laurent Fabius.
C'était du moins la thèse officielle, jusqu'à aujourd'hui. Mais nous apprenons que par décision du « président de la République » , la livraison est suspendue, au moins jusqu'à novembre prochain. Il s'agirait de « punir » Vladimir Poutine pour sa politique en Ukraine. Or M. Poutine, est devenu la bête noire des Américains depuis que ce chef d'Etat a entrepris de rétablir la puissance russe dans la politique internationale, ce qui son droit, son devoir en tant que Russe, et très utile pour faire contrepoids aux deux monstres actuellement en compétition, les USA et la Chine ( Sur Vladimir Poutine je rappelle l'analyse du Scrutateur : http://www.lescrutateur.com/2014/08/wladimir-poutine-et-philippe-de-villiers-une-rencontre-interessante.html ; et cette autre analyse de Philippe Bilger, mesurée, tout à fait digne d'être prise en considération : Poutine, un tyran ? http://www.philippebilger.com/blog/2014/08/poutine-un-tyran-.html ).
Aujourd'hui, Washington et Londres, et...madame Merkel n'étant pas contents, Hollande prend la décision que l'on sait.
Evidemment si c'était à Londres, ou à Berlin que la Russie avait passé commande, leurs politiques sur la livraison des corvettes eussent été très différentes.
Aujourd'hui sous la direction des socialistes, la France s'écrase. Imagine-t-on une telle génuflexion sous la présidence de de Gaulle, celle de Pompidou, ou même celles de Chirac et de Sarkozy?
Pour l'instant, la France ne compte plus sous la « direction de « pèpère ».
C'EST POUR CELA QU'IL FAUT QU'IL PARTE !
Marc Décap.
Paris a décidé de suspendre la livraison «jusqu'en novembre» car les conditions pour l'autoriser «ne sont pas à ce jour réunies». La livraison avait été vivement critiquée, notamment par les États-Unis.
Les conditions pour que la France autorise la livraison du premier navire Mistral à la Russie "ne sont pas à ce jour réunies", a déclaré l'Elysée aujourd'hui à l'issue d'un Conseil de défense. "La décision a été prise en début de semaine. Le contrat est suspendu jusqu'en novembre. C'est à cette date que l'on verra s'il y a des conséquences financières", a précisé une source diplomatique à l'AFP, ajoutant que celles-ci "pourraient nous coûter 1 milliard d'euros".
Devant "la situation en Ukraine" jugée "grave", le "président de la République a constaté que, malgré la perspective d'un cessez-le-feu qui reste à confirmer et à être mis en oeuvre, les conditions pour que la France autorise la livraison du premier BPC (Bâtiment de projection et de commandement, ndlr) ne sont pas à ce jour réunies", a déclaré la présidence dans un communiqué.
Les Etats-Unis ont de leur côté salué "une sage décision". Dans un bref mail adressé à l'AFP, la porte-parole du département d'Etat, Jennifer Psaki, a repris les termes du communiqué de la présidence française annonçant la suspension du contrat: "nous pensons que c'est une sage décision".