28 Septembre 2014
On peut être pour ou contre Nicolas Sarkozy, dont les qualités ( de tacticien, de débatteur, etc ) sont grandes, et les défauts aussi. Par exemple, on aimerait être certain que chez lui la tactique ne l'emporte pas sur la stratégie, et que ses valeurs sont également les nôtres ( ses électeurs potentiels, c'est-à-dire nous ), ce qui n'est pas certain.
En ce qui me concerne, je n'ai jamais été un « sarkoziste » ( comme il y a des lepénistes, des mélenchonistes, ou même des hollandistes, - mais là de moins en moins ).
Même en 2007, je n'ai voté pour Sarkozy que par défaut, et encore au deuxième tour de l'élection présidentielle, et de même en 2012.
J'ai dit, et maintiens que se déterminer, maintenant pour 2017, quel que soit le candidat, est peut-être acceptable pour des militants de partis, c'est-à-dire de gens utiles, mais qui débitent des slogans plus qu'ils ne réfléchissent, ( Valéry – Paul – disait : « Pour adhérer, il n'y a que les huîtres et les ...sots « ! ) mais pas pour des analystes qui cherchent, raisonnablement, le meilleur ( ou le moins mauvais ) exécutant d'une politique ( et non la remise entre ses mains d'un pouvoir dont il usera à sa guise, et comme il voudra ).
Si à cette heure je ne peux exclure de voter en 2017, pour Marine Le Pen ou Sarkozy, ou Dupont-Aignan, ou tout nouveau candidat que je préférerais, je me refuse à aliéner ma liberté de choix aujourd'hui.
Je m'efforce de voir clair dans l'invraisemblable cacophonie qui nous assourdit et nous assomme dans tous les sens du terme.
Sarkozy, qui revient dans le débat politique est l'objet d'attaques multiples, et de divers côtés de l'échiquier politique. C'est, peut-être de bonne guerre. Il faut tout écouter. Mais d'une oreille critique.
Quand un journal comme Mediapart s'en prend à l'ancien chef de l'Etat, j'écoute. Mais seuls les idiots utiles et les niais ( gniais, gniiiiaaaiiis ) applaudissent et répercutent sans nuances les propos du petit trotskyste Edwy Plennel.
Un trotskyste, c'est un marxiste léniniste. Trotsky, son maître à penser, fut l'homme lige de Lénine, l'un des pires dictateurs totalitaires qui ait existé ( http://www.lescrutateur.com/article-edwy-plenel-portrait-d-un-trotskyste-116545686.html ). Lénine avait proclamé et mis en pratique cette règle : « le mensonge est l'arme la plus éprouvée du combat bolchévique ». Trotsky mit en application cette règle de son maître de pensée et d'action, de même qu'il tua et massacra des centaines de milliers d'hommes, y compris des communistes qui avaient eu le tort de s'opposer à la ligne du Parti. Ce faisant, il était en ...règle avec lui-même qui avait proclamé qu'on « ne pouvait avoir raison contre le Parti ».
Ce n'est qu'à la mort de Lénine, en 1924, que Trostky commença à connaître les affres de la minorité au sein du Parti.
Candidat à la succession du « maître » il fut relégué par Staline dans la minorité et le nouveau maître du Kremlin le fit assassiner d'un coup de piolet dans la tête, au Mexique où il s'était réfugié après une longue errance.
Edwy Plenel est un trotskyste, comme Besancenot, comme Krivine.
Plenel et ses petits yeux plissés, ses moustaches cruelles, ment, il ment comme il respire. Même quand ces gens là disent une vérité, ce n'est pas par amour de la vérité, mais par tactique, à un moment donné de leur longue marche vers la fameuse Révolution mondiale qui doit instaurer le « bonheur » sous la terre sous leur férule, évidemment.
Plenel dit que Sarkozy a reçu de l'argent de Khadafi pour son élection en 2007.
C'est vrai ou faux.
Mais est-ce vrai? Venant d'Edwy, cela demande vérification.
L'article qui suit appelle à la réflexion. Il ne faut pas répéter partout ( à moins que le culte de la personnalité, dans la plus grande indifférence à la vérité, ne conduise à des comportements irresponsables, pour le profit d'un - ou d'une - candidat auquel le cher Nicolas ferait de l'ombre. ). Mais il faut bien admettre que ce candidat là ( ou cette candidate, n'oublions pas d'observer la grande règle de la ...parité ), ne vaudrait pas bien plus cher que ses adversaires qu'il ( ou elle ) cherche à discréditer.
Wait and see.
Le Scrutateur.
En France, il est interdit de contredire Mediapart sous peine d'être voué aux gémonies par la camarilla trotsko-maoïste. Sur le site de Vanity Fair, notre confrère Hervé Gattegno rapporte des informations convergentes qui établissent que le fameux "document libyen" présenté par Mediapart comme la preuve que la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 a été financée par Kadhafi est un faux. Le juge français René Cross a auditionné au Qatar le 5 août Moussa Koussa, l'ancien chef des services secrets du colonel. Ses déclarations sont claires, comme les rapporte le site de Vanity Fair.
"Les juges : Nous vous présentons une copie de la note dénoncée comme un faux publiée sur le site Mediapart. Avez-vous signé ce document dont nous vous présentons la copie ?
- Ce document est faux.
- La signature qui figure sur ce document est-elle similaire à la vôtre ?
- Ce document est faux."
Plus loin, les juges demandent : "Quelles observations pouvez-vous faire sur le contenu du document que nous venons de vous présenter ?"
"Le contenu de ce document, je ne l'ai appris que maintenant et la signature n'est pas la mienne. C'est un faux. (...) Il s'agit d'un faux, car la signature est fausse. Ce n'est pas ma signature. (...) Ce n'est pas moi qui ai signé, ce document est un faux document", répond Moussa Koussa
Cette affaire et le document qui est censé l'étayer sont l'obsession de Mediapart depuis plus de deux ans. Ce papier rédigé en arabe porterait la preuve que 52 millions d'euros ont été versés par le régime libyen afin de financer la campagne électorale de l'ancien président. Nicolas Sarkozy a déposé une plainte contre Mediapart pour "faux, usage de faux et publication de fausse nouvelle". Trois journalistes de Mediapart, Fabrice Arfi, Karl Laske et Edwy