6 Avril 2014
Dans cet article du site Atlantico, Denis Tillinac évoque le livre récent de Philippe Bilger, ancien haut magistrat, sur la politique laxiste de Christiane Taubira en matière pénale. Le journal Le Monde récuse l'analyse de M. Bilger, faisant de celui-ci un homme de droite, voire d'extrême droite, et de ce fait disqualifié, indigne d'être lu, et son analyse d'être prise en considération.
De 1945 ( date de la fin de la seconde guerre mondiale, qui a vu le régime totalitaire communiste de Staline considéré comme un phare de la « démocratie », alors qu'il incarnait la pire des dictatures, pire même que celle d'Adolphe Hitler, mais ayant cessé d'en être l'allié à partir de 1941, et figurant dès lors dans le camp des vainqueurs ) à 1991, date de la chute de l'Union Soviétique, il y eut en Europe, et plus particulièrement en France, un mode mécanique de disqualification de tout adversaire du parti communiste, et de ses « idiots utiles » ( expression si juste de Vladimir Oulianov, dit Lénine ), les partis socialistes et de gauche, à des degrés divers. Ce mode disqualification de l'adversaire consistait à le frapper de l'étiquette infamante de « fasciste » ou de « nazi ».
Après 1991, et même un peu avant pour les esprits clairvoyants ( comme François Mitterrand ) qui avaient entrevu la chute prochaine du totalitarisme rouge, il fallut trouver le moyen de conserver le mécanisme de disqualification de l'adversaire, pour continuer à garder l'emprise sur les esprits faibles ( un très grand nombre ! ).
C'est ce que fit, François Mitterrand dès les années 1984 et suivantes avec la création de SOS racisme, dont les débuts furent confiés à l'homme qui paraissait adéquat pour cette tâche : M. Harlem Désir.
Le « racisme » ( un lien avec le thème majeur des régimes nazis et fascistes ), fut revêtu des oripeaux de la bête immonde. Le racisme, ou plus exactement tous les jugements ou comportements, qui de près ou, le plus souvent de loin, et même de très loin, ( et souvent pas du tout ) étaient désigné s comme le signe de la Bête immonde. Le racisme, ou plus précisément encore tout ce qui pouvait y ressembler, mais toujours à sens unique. Comme on le sait le « racisme », semble, depuis 1985 être le monopole des Caucasiens, à l'exclusion de toute autre colorisation de l'humanité.
Dès lors, tout ce qui s'opposerait au pouvoir des gauchistes, gauchards et autres « hommes de Bien », allait être désigné et marqué au fer rouge de la nouvelle « morale », et disqualifié.
Les plus bêtes, à droite, ( toujours les « idiots utiles » du cher Lénine ) se laissèrent impressionner par la machine à broyer la liberté de l'esprit, et rejoignirent les aboyeurs professionnels.
Il semble toutefois que les Français commencent à prendre conscience des réalités, et des causes du malaise profond de la société dans laquelle ils vivent, où le rôle de la « pensée unique » n'est pas pour rien.
Mais le combat pour la libération est loin d'être achevé, et les descendants idéologiques de Maurice Thorez et de Georges Marchais gardent encore un réel pouvoir d'intimidation, et de disqualification de leurs adversaires.
Le journal Le Monde ainsi prend très mal, et de haut, des hommes comme Eric Zemmour, ou Philippe Bilger, pour ne parler que de ces deux là.
Il faut les écouter, les lire, et lire aussi l'article suivant de Denis Tillinac qui vole au secours de Bilger, suavement attaqué par le « journal de référence » autoproclamé, c'est-à-dire Le Monde.
Le Scrutateur.
Lire ICI l'article de Denis Tillinac : http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-monde-fait-semblant-ne-pas-comprendre-dernier-livre-philippe-bilger-christiane-taubira-denis-tillinac-1033906.html#CXXq0JRJEmZTkkR0.99