28 Mars 2014
Christiane Taubira, qui pourrait changer de ministère à l'occasion d'un remaniement ministériel, et dont certains, en Guadeloupe – le Scrutateur ne garantit pas la véracité des propos de ces « malpalans »exigerait comme chef de cabinet...Elie Domota !!! a quelques ennuis supplémentaires occasionnés par M. Philippe Bilger. Voir ci-dessous l'article de 20 minutes.fr. LS.
http://www.20minutes.fr/article/1336397/ynews1336397?xtor=RSS-176
A quelques jours d’un probable remaniement, Christiane Taubira se serait sans doute bien passée de cette nouvelle histoire. Alors qu’elle est accusée de mensonge par la droite dans l’affaire des écoutes téléphoniques de Nicolas Sarkozy, l’ex-magistrat Philippe Bilger vient semer le doute sur l’intégrité de la garde des Sceaux dans un tout autre domaine: celui de ses études.
Comme le note Rue89, l’ancien avocat général près la cour d’appel de Paris écrit, dans son dernier livre intitulé Contre la justice laxiste publié aux éditions Archipel: «Elle a laissé dire, et ne l’a jamais contesté dans l’espace médiatique, qu’elle avait deux doctorats, l’un en économie, l’autre en ethnologie [...]. Pourtant, de ceux-ci, pas le moindre indice, pas le plus petit début de commencement de preuve!»
«Pour valider un doctorat, il faut soutenir une thèse. L’avocat souligne qu’il n’existe aucune trace d’une thèse soutenue par Christiane Taubira sur la base de données theses.fr», écrit Rue89. Effectivement, comme 20 Minutes a pu le vérifier, aucune thèse n’a été rédigée par Christiane Taubira.
Mais c’est tout à fait normal, selon son cabinet, puisque la ministre n’a pas de doctorat, mais «un troisième cycle en économie, des études en sociologie et ethnologie et un cursus au Centre Français de la coopération agricole (CFCA)», explique-t-il à Rue89. Et pour le cabinet, ce sont les médias qui sont fautifs dans la propagation de la fausse information.
Ils ont en effet souvent présenté la ministre comme étant titulaire de deux doctorats mais, si celle-ci n’a jamais clairement affirmé que c’était le cas, elle n’a pas non plus cherché clairement à rectifier l’information. Pas même lorsqu’elle a été l’invitée de David Pujadas dans l’émission «Des paroles et des actes». Lorsque le journaliste évoque ses doctorats dans une rapide biographie, la garde des Sceaux se contente d’un «je pense que je peux revenir sur le portrait», sans toutefois le faire.
C.B.